Year of No Light - Consolamentum Il y eut quelques années sans lumière et le noir est revenu.

Certains avaient pu penser que le tocsin s'était transformé en glas mais il n'en était rien, la grande maladie n'avait pas eu raison des Girondins, elle avait seulement ralenti leur retour. Leur rencontre avec l'océan en Germanie était écrite depuis leur naissance, comme la boussole indique toujours le Nord, les grands esprits finissent toujours par se lier. Après une longue gestation, cette union donne naissance à un assemblage (wisi)gothique qui vise la perfection comme le pardon chez ceux qui prônent davantage de simplicité et une vie hors des cadres établis. Le pardon leur est accordé.

Non seulement car on touche à l'absolu mais aussi car le consolamentum ne se discute pas. Il s'impose non seulement comme leur vérité mais aussi comme la vérité issue des entrailles les plus sombres. Empreints de spiritualités empruntées dans l'Histoire, les thèmes parlent d'eux-mêmes (et c'est tellement mieux ainsi). Soit ils ouvrent d'autres chemins de pensée soit ils nous enfoncent sous des idées aussi lourdes que ciselées mais c'est toujours perclus de sensations qu'on s'en extirpe pour finalement y replonger.

Ceux qui s'aventureront dans ces contrées sauront garder à l'œil un point lumineux, parfois il faiblit, parfois il grandit. Incandescent, il brûle à l'horizon comme à l'estomac. Cette lumière est viscérale, vitale, son combat contre les ténèbres est un paradigme, au plus fort des tempêtes, elle vacille et si elle finit par sembler faillir, on sait qu'elle rejaillira.

Pour l'heure, c'est une année sans lumière.
Le noir est là.
Omniprésent.
Omnipotent.
Brûlant.

Une année sans lumière.