Venosa a été crée début 2005 en Normandie sur les cendres de divers groupes de la région. Après quelques changements de line-up, la formation se stabilise et affine son style. Entre screamo, rock et hardcore, le groupe cherche à retranscrire une violence émotionnelle teintée de haine, de passion, de souffrance, "de tout ce qui pousse l'homme à extirper ce qu'il a de plus profondément bon et malsain en lui pour en faire un art". Composé de Greg à la batterie, Reggio à la guitare lead, Niko également à la guitare et au chant, Romain à la basse et de Kael au chant, Venosa sort sa première démo en 2006 avec The whisper sound. Un an plus tard, l'EP A last trip to infinity voit le jour. Au printemps 2008, le groupe collabore avec Nesseria à l'occasion d'un split qui sort en juin de la même année chez Emergence Records.
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Venosa / Chronique EP > A last trip to infinity
"A fifty year story written on a face", un sample extrait du film Ken Park (signé Larry Clark) en guise d'intro, des guitares que l'on devine déjà tapies dans l'ombre, prêtes à bondir et ces hurlements qui déchirent le ciel pour jaillir de toutes parts et enflammer le premier EP de Venosa. Guitares saignantes, complaintes éruptives, une agression auditive permanente, toute la recette de ces écorchés vifs originaires de Normandie est dans le premier morceau de A last trip to infinity. Un son très DIY, clair et limpide, des breaks sauvages et un côté roots qui prend le pas sur les formes mélodiques, Venosa c'est du direct "in your face". Comme le mélange d'un Daïtro qui aurait affronté Poison the Well dans un duel fratricide, avant que Gantz et Cave In ne viennent mettent un terme à la boucherie. Sans impudeur mais avec beaucoup d'à propos, les normands se lâchent et mettent à nue les plaies béantes de leur âme : "One step forward" exsude ainsi cette douleur brute qui scarifie son propos sur des titres abrupts aux instrumentations incisives.
Des samples de dialogues de films parsemés tout au long de ce mini-album, comme le contrepoint idéal des aboiements screamo qui viennent poignarder des mélodies saignant déjà abondamment. Féroce. "My life as a rotten gift", "Far away from the abyss", les titres se suivent, s'enchaînent tout naturellement, les compositions distillées par Venosa ruissellent de cette haine perforatrice qui habite les sept titres que compte ce A last trip to infinity. Viscéral. Le groupe joue et hurle avec ses tripes, sans pour autant éviter parfois l'écueil du format screamo/hardcore un peu figé. Non pas que la formation normande soit par trop répétitive, mais les Venosa auraient sans doute gagné à se montrer parfois moins prévisibles. Car, après quatre titre, on a compris où ils voulaient en venir ; et si les derniers sont bien loin d'être en deça de leur prédécesseur (en atteste le très bon "The pathetic rumination show"), une fois l'effet de surprise estompé, on se demande ce que le groupe a encore à dire et s'il pourra maintenant se renouveler. A suivre donc...