Natif de Tampa en Floride (USA), Underoath est certainement aujourd'hui l'un des piliers (et accessoirement pionniers) de la scène dite "metalcore" à dominante chrétienne venue d'outre-Atlantique. Et pour cause, là où ce courant musical à littéralement explosé au milieu des années 2000, le groupe est lui de son côté actif depuis... 1997. Deux premiers albums en entre 1999 et 2000 lui permettent de faire ses armes avant de signer chez la future référence du genre en matière de metalcore US : Solid State Records (August Burns Red, Demon Hunter, Norma Jean, The Showdown...), chez qui sort en 2002 The changing of times. Quatre autres albums (agrémentés de deux opus live) suivront jusqu'en 2010, à intervalles réguliers de deux ans (They're only chasing safety, Define the great line, Lost in the sound of separation et Ø (Disambiguation)), avant que le groupe n'annonce un premier best-of pour l'automne 2012.
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Underoath discographie sélective
Liens Internet
- label-athome.com : site du label
- Lords of Rock : webzine pop rock suisse
- Noise Mag : site du mag'
Métal > Underoath
Biographie > Sous serment metalcore
Underoath / Chronique LP > Ø (Disambiguation)
"In division", un seul titre et c'est déjà dans la poche, Underoath aplati en terre promise et démontre qu'en matière de power metalcore sévèrement burné, on tient là peut-être l'actuel patron de la catégorie (aux côtés des August Burns Red, Haste the Day et autres The Chariot). La recette a beau être éculée, le mélange "gros bourrinage en frontal vs mélodies taillées pour le live" fait toujours des ravages dès que c'est bien foutu. Et ici, c'est clairement bien troussé, entre un "Catch myself catching myself" tout en hargne viscérale et riffing abrasif dompté par un chant fédérateur, ou un "Paper lung" qui s'éloigne résolument des courants "machin-core" pour s'en aller ferrailler sur le territoire metal alternatif cher aux Deftones sans pour autant avoir forcément à rougir de la comparaison. Classe quand même.
On l'a compris, s'il est expert en mix metal/hardcore qui dépouille ("Illuminator"), Underoath ne fait pas que ça et sait aussi varier les plaisirs en allégeant son propos, en explorant d'autres voies à l'instar d'un "Driftwood" ou "Reversal", tantôt très soft ou à l'inverse clairement post-chaotique, parvenant ainsi à trouver l'équilibre idéal entre metalcore bien carton (le massif "My deteriorating incline"), cavalcades enflammées ("Who will guard the guardians", "Vacant mouth") et la petite finesse rock alternatif qui permet d'éviter au groupe l'écueil du monolithe bourrin et un peu bas du front. A la fois efficace et subtil, brutal et mélodique, Ø (Disambiguation) est certainement l'album qu'il fallait à Underoath pour ne plus être simplement "qu'un" très bon groupe de metalcore de plus mais un vrai mastodonte rock/metal en puissance, se révélant capable de livrer quelques tueries du calibre d'"A divine completion" et surtout "In completion". Balèze.