tool : parabola Une musique d'ambiance fait monter la pression, le hall s'est vidé, les lumières s'éteignent, Justin entre en scène pour nous asséner les premières notes de basse, distordues, lourdes. Le son est parfait. Nouvelle salve d'applaudissements pour Adam et Danny, tonnerre pour Maynard tout de noir vêtu, les yeux derrière une paire de lunette toute aussi noire. Le show qui suit est incroyable, nettement meilleur que celui du Zenith qui était pourtant encore dans toutes les mémoires... L'énorme écran est cette fois-ci dédoublé, séparé par un axe de symétrie, les films projetés en miroir sont pour la plupart différents de ceux de juin dernier, le light show est très réduit, tout comme la distance avec le groupe. Ce soir, Tool livre un énième concert hors du commun présentant vieux titres et incontournables. En guise d'entracte, on nous projette le clip de "Parabola" puis Danny Carey commence un solo de batterie, rejoint par John (batteur de Pablo) et ses percussions qui prennent la place de MJK qui reste derrière son "petit" écran, lâchant ses riffs en ombre chinoise. "Triad" est absolument fantastique en live. Et si pour le public ce soir est particulier, il l'est tout autant pour Dan, le batteur génial, c'est son anniversaire... et sur une intro, Justin ne le suit pas et glisse les premières notes de "Happy birthday" qui lui est chanté par Maynard et l'Olympia. Après le "Good evening" du début de soirée, MJK le vanne un peu puis nous demande un peu plus tard "d'utiliser cette sensation de bien être qu'on ressent à l'instant pour, dans les semaines à venir, créer quelque chose de positif"... Un "Lateralus" magique termine le concert, Tool se réunit au milieu de la scène, forme un cercle, échange quelques mots et nous salue une dernière fois.
Set list : "Flood", "The grudge", "Stinkfist", "Parabola", "Schism", "4 degree", "Sober", "Disposition", "Reflection", "Triad", "Opiate" et "Lateralus".