Taproot : Welcome Taproot dessine toujours ses compos à grands coups de hâchures mais leur puissance mélodique s'est largement accrue pour prendre le pas sur les successions de riffs saccadés, et même sur les coups de médiator de Mike DeWolf (guitares), la voix de Stephen Richards (chant/guitare) reste très harmonieuse. Taproot ajoute également à ses lignes mélodiques desivers instruments comme les violons de "Art" qui donnent au titre un aspect très Silverchair ien. Cela contraste avec le "dark side" du groupe, celui qui, sur "Myself", hurle non sans rappeler Staind. Stephen a aussi un certain côté nonchalant dans son chant, tout comme Aaron Lewis (Staind), un rythme bien suivie par la basse de Philip Liscomb ("When", "Breathe"). Pour en finir avec les correspondances, on notera comme un hommage à Alice In Chains sur "Everything". Comme tu as pu le remarquer, tous les titres des morceaux ne comportent qu'un seul mot, un mot qui revient en général très souvent dans les paroles. Alors que le son d'ensemble est très clean, les accords tranchants donnent du punch à Welcome, mais ce sont aussi quelques uns de ces accords qui plombent un peu le combo dans un style trop évident, mais cela, ajouté à des choeurs mal venus ("Poem"), ne suffit pas à nous éloigner d'un album sur lequel on revient poser ses oreilles avec plaisir.
La partie multimédia de ce Welcome ne propose qu'un petit film sur l'enregistrement de l'album, un film sympathique (malgré un manque de luminosité certain) où l'on voit le groupe se marrer, Toby Wright déconner et Jarrod Montague qui bosse ses parties batterie...
Taproot fait donc un retour réussi et, grâce aux mélodies, est devenu un groupe de néo-métal attachant...