Pas évident de savoir où veut nous emmener Symakya. Si l'on suit la petite histoire qu'ils nous ont inventé, il faudrait creuser la question du côté obscur de la lune parce qu'il se pourrait que des êtres vivants l'habitent... On a donc pas mal d'éléments reliés aux missions Apollo et à une forme de science-fiction, un univers qui cadre bien avec un metal progressif qui tâte un peu du côté du heavy (certaines parties chantées, les guitares). Et de l'autre, on a cette pochette qui présente un érudit de la Renaissance en pleins travaux, un scientifique attaché à l'histoire et détaché de la technologie qui pourrait être Galilée, celui qui a développé la lunette astronomique et a fait les premières études scientifiques sélènes, un personnage qui cadre bien avec l'ambiance grandiloquente et exubérante que propose parfois Symakya... Mais qui ne facilite pas l'adhésion à ce qu'ils nous racontent, par exemple, les idées de Dusk of Delusion (autre groupe de Matthieu) sont plus limpides. Bien sûr qu'on peut zapper le concept pour rester focus sur la musique, mais je dois rater un truc. Je crois qu'on va juste garder l'objectif de ces dix titres : nous faire voyager.
Publié dans le Mag #61