Jean-Michel, Fred et Mathieu (il rejoint le groupe en 2002 aprés le départ de Cyril) forment Superstatic Revolution mais également (avec d'autres) Morgue et Juggernaut, 3 projets différents (même s'ils sont tous trés métalliques et corrosifs) qui leur permettent d'exprimer pleinement leurs envies. Au départ, c'est Morgue qui a leurs faveurs, Superstatic Revolution n'est qu'un side projet défouloir, entre 99 et 2002, ils ne feront que balancer des riffs dans un local sans se soucier de leur portée. C'est en mai 2002 que la vie du groupe prend un virage important : ils montent sur scène (et avec Blockheads, Submerge, Iscariote et Nostromo s'il vous plaît)... Et le public les remarque... et réclame du son... Submerge leur offre une moitié de vynil et c'est ensuite Basement Apes Industries qui leur offre un contrat... Le premier maxi s'intitule We kneel in the pews by the confession box et permet au combo d'enchaîner de nombreuses dates. Le trio infatigable s'est ensuite posé pour composer et enregistrer Goodbye Mr Wanton qui sort le 30 janvier 2005.
A l'automne 2006, ils s'associent avec leurs amis catalans pour sortir un split éponyme : Superstatic Revolution | Pupille et faire quelques concerts ensemble.
Infos sur Superstatic Revolution
> Lire la dépêche
> Lire la dépêche
> Lire la dépêche
Liens pour Superstatic Revolution
- superstaticrevolution.fr.st: site officiel (287 hits)
Liens Internet
- Rock en scène : Webzine Rock, Metal, Fusion du sud de la France
- mygmusique.com : webzine rock
- reuno.net : webzine culturel
Métal > Superstatic Revolution
Biographie > révolution super statique ?
Interview : Superstatic Revolution, Basement Apes Interview (Juin 2009)
Interview : Superstatic Revolution, la révolution en questions (septembre 2005)
Superstatic Revolution / Chronique Split > Superstatic Revolution | Pupille
Si on ne sait pas que les deux groupes sont proches humainement (ils ont tourné ensemble, ils ont le même label en France, finalement, c'est surtout les Pyrénées qui les séparent), on pourrait se demander pourquoi réunir sur un même split deux combos aux styles si différents : rage et rugosité pour Superstatic Revolution, calme et douceur pour Pupille (le groupe est formé d'ex-Zul) et s'interroger sur le rendu final d'un tel projet.
On a d'abord 5 titres de Superstatic Revolution puis 4 de Pupille, les ambiances installées par le son et le style des deux combos ne se téléscopent donc qu'une seule fois et encore, à l'écoute de l'ensemble, la transition de la France à l'Espagne se fait plutôt en douceur. Et il faut chercher du côté de Superstatic Revolution pour comprendre pourquoi, en effet les Bordelais ont arrondi les angles et présentent des titres bien moins abrasifs que sur Goodbye Mr Wanton, proposant beaucoup de parties instrumentales et mettant la basse bien plus en valeur. Même l'invité, Gibert de Spinning Heads, ne se fait entendre que peu de temps ("Island"). Pupille eux sont très fidèles à ce qu'on a découvert avec Himnos olimpicos : un post rock où les guitares sont maîtresses. Tout n'est pas instrumental et un "chant" parlé (puis hurlé) fait son apparition sur "Quiero que me cortes la cabeza debajo de un almendro", l'occasion pour les Barcelonais de rameuter leurs amis au rang desquels on peut notamment citer Shuhei Hosokawa (où comment faire du Mogwai / Envy), Ruben Martinez (Standstill, Tokyo Sex Destruction, It's Not Not...) et Raquel Pascual (Collision). Les 3 premiers titres sont d'excellente qualité, le dernier est un peu plus fouillis (car un peu improvisé semble-t-il), "La muerte, como siempre, improvisando" est en effet un mélange expérimental d'instruments, de miaulements et de bruits de téléphone dans la lignée de quelques passages du UmmaGumma de Pink Floyd...
Si tu aimes l'un des deux groupes et n'apprécie pas forcément le style de l'autre, le split Superstatic Revolution | Pupille pourrait te faire changer d'avis, ça fait donc au moins 2 raisons de te le procurer...
Superstatic Revolution / Chronique LP > Goodbye Mr Wanton
Difficile de rester super statique à l'écoute de ce disque ô combien riche en kilojoules... Des rythmiques à tomber par terre, des mélodies (si si, je vous assure, certaines parties sont ultra mélodiques, même si ça tabasse) et un son pachidermique, voilà à quoi se résume Goodbye Mr Wanton. "Last night's bicarbonate of soda" ouvre les débats (en l'occurence, on écoute et on acquiesce tout du long, donc y'a pas vraiment de "débat" mais j'aime bien cette expression...) et Superstatic Revolution n'a pas choisi ce titre au hasard, c'est notre première rencontre avec leur monde et, aussi frontale soit-elle, elle nous met face au fait accompli : c'est une boucherie sauvage animée par un dynamisme imparable. HardCore noisy et éraillé, Superstatic Revolution met en opposition des rythmes martelés à vitesse grand V et des guitares crasseuses qui cherchent à s'envoler, elles brassent l'air, se débattent mais le chant les ramène vers le sol où elles prennent alors le parti de nous enterrer sous des kilotonnes de riffs. La technicité de certains passages n'est pas sans rappeler Nostromo et il est difficile de faire plus beau compliment... "Flashlight - only clouding the matter" conclue Goodbye Mr Wanton d'aussi belle manière qu'il n'avait été débuté, nappes de guitares pour nous distraire et gros coups de baguettes pour nous assomer... En un peu moins de 40 minutes, on a pris 10 claques et si ça ne faisait pas aussi mal, on ne ferait pas de pause entre deux écoutes de l'album...
Ah, j'oubliais, l'artwork est également sublime.