Et le prix 2011 du titre d'album le plus long est attribué à... A Storm of Light, option artwork "vraiment très moche" (non là quand même faut être honnête c'est d'une laideur absolue), pour (on prend une petite respiration), A storm of light as the valley of death becomes us, our silver memories fade. Hormis cette constatation parfaitement inutile, le troisième album du projet initié par Josh Graham, s'il est celui qui l'affranchit définitivement des ombres un peu trop encombrantes des Isis, Neurosis et autres Red Sparowes, aura bien du mal à convaincre qu'au lieu d'être le fruit d'une hybridation métallique idéale, il n'est parfois qu'un bâtard post-truc mal dégrossi aux tentations doom/stoner/prog inabouties.
La faute à cette nouvelle réorientation artistique qui, après le très bon And We kept the black ocean within et le non moins honorable Forgive us our trespasses, offre au groupe de s'éloigner des sillons trop classiques du postcore/rock/metal auquel on l'a fatalement affilié au départ, intention plus que louable dans l'idée, mais ne se révèle pas réellement convaincante dans les faits ASoL mélangeant postcore "light" et rock tempétueux traversé d'éclairs vocaux assez pénibles sur la durée de "Missing" ou "Collapse". Le chant prend tout l'espace et dissimule parfois complètement des instrumentations dont on ne sait trop si elles méritaient réellement plus tant l'album semble manquer d'âme ("Black wolves"), quand bien même le groupe parvient à se trouver (enfin) sur le crépusculaire "Destroyer", véritable hymne post-folk à l'americana dont il se veut une variation plutôt inspiré.
On se dit qu'il aura fallu quatre titres pour qu'A Storm of Light arrive à peu près à convaincre, malgré encore une fois, un chant bien trop mis en avant... et puis finalement non, pas vraiment. Les éléments à charges consistent notamment en un "Wretched valley" parfaitement insipide ou un "Leave no wound", certes écorché vif mais guère plus convaincant. Même si le groupe alourdi peu à peu son propos, le lestant de guitares qui gagnent en épaisseur ce que la voix perd en omniprésence agaçante, même si "Death's head" ou "Silver" parviennent sans trop de peine à s'extraire de la masse, même si Kim Thayil (Soundgarden) ou deux membres de feu Sleepytime Gorilla Museum contribuent à apporter de la variété au songwriting, ce troisième album d'ASoL, bien que moins clairement identifiable que ces prédécesseurs est clairement très en deça de ce que l'on espérait de la séquelle de Forgive us our trespasses. Ou la révélation cruelle que l'ambition, le travail et la volonté ne font malheureusement pas forcément un bon album. Une tempête dans un verre d'eau.
Métal >
A Storm of Light : Chronique LP
A storm of light as the valley of death becomes us, our silver memories fade
A Storm of Light
LP : A Storm of Light As The Valley Of Death Becomes Us, Our Silver Memories Fade
Label : Profound Lore Records
Date de sortie : 23/05/2011
LP : A Storm of Light As The Valley Of Death Becomes Us, Our Silver Memories Fade
Label : Profound Lore Records
Profound Lore Records: site du label (472 hits)
Date de sortie : 23/05/2011
Missing
Collapse
Black Wolves
Destroyer
Wretched Valley
Silver
Leave No Wounds
Death's HeadWasteland
Collapse
Black Wolves
Destroyer
Wretched Valley
Silver
Leave No Wounds
Death's HeadWasteland
Note : les commentaires appartiennent à ceux qui les ont postés. Nous n'en sommes pas responsables.
Re: A Storm of Light - A Storm of Light As The Valley Of Death Becomes Us, Our Silver Memories Fade
Terrier : Paris
Déçue.
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Charlotte Noailles
Re: A Storm of Light - A Storm of Light As The Valley Of Death Becomes Us, Our Silver Memories Fade
tres bon album soit dit en passant