Stereotypical Working Class est né en 1999 dans les alentours de Lyon. Les jeunes zicos aiment le rock, de Incubus à Deftones en passant par Staind. Dans le genre bonnes influences, on a fait pire, n'est-ce pas ? Très vite, le groupe se compose un répertoire, ce qui permet au groupe d'enregistrer une démo 12 titres (!) en 2001. Le groupe affectionne la scène et se fait remarquer par des prestations musclées, et se retrouve vite aux coté de Pleymo, Tripod, Noisy Fate et aussi Madball. Histoire de confirmer tout ça et de se faire connaître dans toute la France, le groupe croise la route de Jordanmaster qui leur enregistre 4 titres mixés par l'incontournable Kraemer au studio Impuls. Dès lors, l'ascencion de SWC est de plus en plus marquée, du fait de son bon entourage (management, rock sound, ...) et de la présence de Martin sur l'album de Pleymo, rien ne pourra en ce moment enrayé la machine Stéréo...
Illusions, leur premier album sort en 2003 chez Nextmusic, grâce à un très bon accueil de la part des médias, des salles et du public, le groupe enchaîne de nombreux concerts et se remet au boulot.
En 2005 ils enregistrent Sans repères au Impuls studio avec Stéphane Kraemer (Enhancer, Watcha...) et laissent le mastering à l'inévitable Jean-Pierre Bouquet à l'Autre Studio. L'album sort le 24 mars 2006.
Infos sur Stereotypical Working Class
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Liens pour Stereotypical Working Class
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Photos de Stereotypical Working Class
Diaporama :
Stereotypical Working Class au Sequed'in Rock 2010
8 photos
Stereotypical Working Class au Sequed'in Rock VI...
Stereotypical Working Class discographie sélective
ep :
Celestopol
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lp :
Every cloud has a silver lining
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lp :
Day after day
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lp :
Station of nowhere
...
lp :
Sans repères
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Stereotypical Working Class dans le magazine
Numéro :
Mag #46
Pour ce Mag #46, ce sont les Psykup qui sont à l'honneur avec un nouvel album détonnant ! Parmi les autres groupes interviewés, tu trouveras Memories Of A Dead Man, Stereotypical Working Class, Junon (les ex-General Lee), Tagada Jones mais aussi les Princesses Leya confrontés à l'intervi OU, Mathieu Kabi sort de l'ombre (et de The Rebel Assholes) et un fan de Mass Hysteria nous parle de sa vie de fanatique. Dans ce numéro, tu retrouves aussi notre retour humoristique sur 2020 avec nos MAOTFA et des lointains souvenirs de concerts avec le "Dernier concert avant la fin du monde".
Liens Internet
- La Grosse Radio : le site de La Webradio Rock
- Glaz'Art : site officiel
- mygmusique.com : webzine rock
Métal > Stereotypical Working Class
Biographie > la classe travailleuse stéréotypée
Review Festival : Stereotypical Working Class, Sequed'in Rock VI
Interview : Stereotypical Working Class, Stereotypical interview (fév. 2021)
Interview : Stereotypical Working Class, Not a Stereotypical interview (fév. 2015)
Interview : Stereotypical Working Class, L'interview stéréotypée (mars 2008)
Stereotypical Working Class / Chronique EP > Célestopol
Ayant dignement fêté ses 20 ans, Stereotypical Working Class s'est remis au boulot et a réussi à passer en studio (avec Fred Duquesne) juste avant le confinement histoire de proposer du neuf aux fans qui s'impatientent depuis plus d'un lustre et la sortie d'Every could has a silver lining. Le groupe annonce s'être inspiré du voyage littéraire d'Emmanuel Chastellière pour prolonger explorer son Célestopol en musique. Ne l'ayant pas lu, je vais uniquement traduire mes sentiments quant à la musique ... toujours aussi puissante émotionnellement.
L'EP débute avec "Testify", si le titre a été le premier dévoilé, c'est bien parce qu'il concentre tout le pouvoir de séduction des Lyonnais : riff accrocheur, chant charmeur et sonorités douces malgré une énergie folle et un rythme renforcé à la nitroglycérine. On retrouve immédiatement la patte SWC et ce pourquoi on les adore. Quel kiff. Et on peut se passer le titre en boucle sans jamais se lasser. J'avoue, c'est ce que j'ai fait pendant un petit bout de temps avant de découvrir les quatre autres morceaux. Le mur de guitare (depuis 2018, Mehdi est revenu renforcer ce secteur) de "Soon I will" s'efface derrière le chant de Martin pour une partie très pure à la Dredg, l'amalgame se fait naturellement et le combo pousse encore plus loin le mariage de la douceur et de la saturation sur le sublime "Face down", renouant le temps de quelques mesures avec l'acoustique. On remet le courant pour un refrain ultra poignant qui s'ancre facilement au fond de l'esprit ("With my face down / When my head drown / On my knees / To the ground"), aussi magique qu'imparable, c'est ma plage favorite. Et pourtant il y a de la concurrence puisque les cinq sont irréprochables, je ne réussis même pas à critiquer la facilité avec laquelle se déroule "Time will never change" et son break basse/batterie d'école tant l'écriture est limpide. Commencé avec un tube universel, le disque se termine avec "Celestopol", une composition bien plus personnelle, intimiste, délicate, une œuvre qui prend doucement de la hauteur, gagne en intensité, s'ouvre sur le refrain et se referme sur les couplets, un ascenseur émotionnel qui remue les tripes qui fait de cette d'opus un véritable déchirement.
Le retour de Stereotypical Working Class se fait pour le moment en distanciel mais écouter de nouvelles compositions aussi riches apporte ce qu'il faut d'espoir et de courage pour espérer oublier aussi vite que possible cette période difficile et pouvoir vibrer à l'unisson avec eux.
Publié dans le Mag #45
Stereotypical Working Class / Chronique LP > Every cloud has a silver lining
Tu es déçu par le nouvel album des Foo Fighters et tu cherches un groupe avec des mélodies destructrices, un bagout phénoménal et un son accrocheur ? Fonce sur Stereotypical Working Class et son Every cloud has a silver lining ! Si tu n'étais pas encore très rock il y a 5 ans (Day after day ça fait déjà cinq années...), peut-être que tu ne les connais pas encore et tu rates quelque chose...
Superbe artwork, très jolies sonorités (Fabrice Boy a aussi bossé avec Lodz, Fred Kevorkian a masterisé les derniers The Stooges, Drowning Pool, The Jon Spencer Blues Explosion...), les Lyonnais ne font jamais les choses à moitié sauf quand il s'agit d'incorporer harmonies délicates et riffs puissants. Là, le groupe se partage et amalgame comme dans un rêve des parties ultra douces à des attaques métalliques du plus bel effet. Et malgré le poids des ans, le combo transmet toujours son envie d'en découdre (puis au besoin de nous recoudre) car il est difficile de ne pas se laisser embarquer, et ceux qui auraient résisté à l'inaugural "Talkers are not doers" ne pourront rien face au sublime "Soon enough", du Stereotypical Working Class de haut niveau qui ravira les fans du quatuor. Parce qu'il faut bien le dire, il n'y a pas de révolution ou même d'évolution en vue, le groupe fait ce qu'il sait faire de mieux, qu'il la joue ultra cool ("A song for Kepler" et son intro à la Tool ou "Live and learn" et son renfort de contrebasse) ou plus vénèr ("Walking over you", "Truth or consequences"), on reste en terrain conquis d'avance. Et honnêtement, il faudrait être fou pour leur réclamer de faire autrement !
Every cloud has a silver lining aura mis notre patience à rude épreuve mais les SWC sont bien de retour et en pleine forme. Et les réécouter après ces années procure non seulement un grand plaisir mais met également en évidence combien le groupe s'est forgé une identité forte, car ce rock-là, avec cette sensibilité, ce timbre, cette approche chaleureuse, ils sont les seuls à le faire.
Stereotypical Working Class / Chronique LP > Day after day
Ils s'étaient fait découvrir en développant un nu-metal aux tendances fusion noisy-rock, ils ont confirmé leur capacité à produire des titres qui claquaient dans les enceintes comme personne avec Sans repères, avant d'explorer leurs penchants acoustiques sur Station of nowhere, ils font aujourd'hui leur comeback avec un Day after day fatalement attendu au tournant. Pas le temps de se demander à quelle sauce on va être dévoré qu'après une intro toute en légèreté pop, les SWC envoient les mélodies traverser le studio. Et d'entrée un constat s'impose de lui-même. C'est ultra-mélodique ("Calendar"), puissant ("Destructed"), certes un peu mainstream ("The rest"), mais tellement efficace que l'on est près à aller partout où le groupe voudra bien nous emmener.
Manquerait plus qu'un ou deux tubes pour envoyer ce Day after day en orbite géo-synchrone se dit-on alors. Mais ça, les Lyonnais l'avait prévu et en profitent pour sortir de leur manche THE single idéal avec "Looking for a break". Mélodie qui tourne en boucle dans notre esprit, riffs inflammables et rythmiques imparables, rien à redire, c'est parfaitement préparé et tout aussi bien exécuté. Les Stereotypical Working Class enchaînent et empilent dès lors les singles et s'ils ont parfois la mauvaise habitude de laisser leurs motifs mélodiques prendre le pas sur la puissance brute de leur musique, on a quand bien du mal à leur en vouloir lorsque l'on écoute des titres de la trempe de "Narcolepsy" ou Nobody's wrong". Surtout qu'au fil des morceaux, le groupe a fait monter la tension et presurisé un peu plus ses morceaux pour les rendre plus rugueux et explosifs. Jusqu'à "So sorry", archétype du tube fusion accrocheur avec son break marteau-pilon asséné à coup de double-pédale "Gojiresque" (si si...), puis "Hartigan's last bullet", petite bombe à fragmentation déposée sous ton oreiller par un groupe qui a eu envie de réveiller brutalement l'assistance et toi avec avant de conclure les (d)ébats. Mission accomplie. Et avec les honneurs s'il vous plaît...
Un petit "Bustaflow" funky et fédérateur pour respirer un coup avant de s'attaquer à la dernière ligne droite de l'album et son final en apothéose. Lequel déboule en force avec "Coming back" et sa mélodie saturée appuyée par une section rythmique percutante, avant de laisser sa place à l'énormissime "Still alive". Climax de l'album, il arrime aux onze autres morceaux composant Day after day sa grosse machine rock/metal qui en entre en (ré)action et s'arme de refrains mélodiques imparables matinés d'éclairs de rage foudroyants pour tout retourner sur son passage. Une déflagration à écouter en heavy rotation, forcément... A l'heure de conclure, les Stereotypical Working Class en remettent une dernière couche avec "Walk away", titre sur lequel on retrouve l'esprit de "Looking for a break", l'écriture pop-rock anglo-saxonne, la propension à faire fumer les amplis et ce même savoir-faire irréprochable qui anime les compos de l'album. Hi-energy, soigné et élégant, sauvage, mélodique et excellemment produit, un sans-faute en forme de véritable machine à tubes. La grande classe quoi...
Stereotypical Working Class / Chronique LP > Station of nowhere
Station of nowhere, nouvel opus studio de Stereotypical Working Class est un disque acoustique qui mélange anciennes et nouvelles compos tout au long de dix titres qui délaissent un temps la puissance de feu ravageuse de Sans repères pour mettre en relief la qualité d'écriture du groupe. Des mélodies fiévreuses aux lignes de guitares affirmées, ce nouvel effort explore l'autre de la formation lyonnaise. Effectivement bien éloignés de la harangue nu-metal qu'était "Bustabraï" sur l'album précédent, des titres comme "Now" ou "Selfish" jouent la carte d'un rock acoustique élégant, interprété avec retenue et sans fausse pudeur par un groupe qui démontre qu'il peut faire autre chose que balancer des décibels, aussi efficacement le faisait-il auparavant. Un artwork plus discret que sur Sans repères : du noir, une fenêtre et une ombre, les Stereotypical Working Class semblent se cacher derrière leurs mélodies et revenir à des bases plus simples, celle d'un rock léger aux mélodies ténues, mais toujours efficace. Des titres en anglais, d'autres en français, les premiers étant souvent plus réussis que les seconds : mention spéciale à l'excellent "Station of nowhere", mention pas spéciale au plus poussif "Silence", les SWC parviennent toutefois à éviter les clichés grâce à un songwriting raffiné dépourvu de prétention et faux semblants pour se concentrer sur l'essentiel : la mélodie et l'atmosphère. Du mélancolique et douloureux "Already lost" au plus rythmé "Last" en passant par l'émouvant "Behind", les lyonnais livre un album de très bonne facture, agrémenté d'un joli clip pour l'éponyme "Station of nowhere". Un disque qui d'ailleurs verse dans l'excellence lorsque l'on s'attarde sur le très beau "Sorrow", où le groupe démontre qu'il avait donc bien d'autres cartes dans sa manche que celle du gros nu-rock métallique auquel il nous avait habitué. Un autre visage musical qui ouvre de nouvelles perspectives artistiques aux SWC qui, désormais, n'ont plus qu'à démontrer qu'ils sauront encore faire évoluer leur musique...
Stereotypical Working Class / Chronique LP > Sans repères
Stereotypical Working Class nous avait subjugué avec Illusions, un premier opus qui tapait fort d'entrée de jeu mais pouvait laisser sur leur faim les fans du groupe, les SWC n'offrant qu'un album assez court et y intégrant les compos présentes sur le maxi... Sans repères se sera fait attendre mais il déboule avec 13 titres (et 2 interludes) dans le ventre pour près d'une heure de plaisir. Evacuons tout de suite la faute d'orthographe qui s'étale en travers de la jolie pochette, je rappelle la règle : "sans" peut être remplacé par "aucun" et si tu n'as aucun repère, c'est zéro repère et donc singulier... c'est si singulier de mettre ça au pluriel et c'est pas parce que les Anglo-Saxons le font qu'il faut le faire (qui a dit "au contraire" ? Ok, un point pour toi).
Riff déhanché puis Bustabraï le cri, lance "Bustabraï" la compo, ceux qui pensaient que les SWC s'endormiraient sur leurs lauriers en sont pour leurs frais, les Stereotypical Working Class ont toujours de l'énergie à revendre... Rythmes variés, riffs bien envoyés, chant qui évolue désormais avec autant de facilité en anglais qu'en français... Olympiques, les Lyonnais déroulent leur jeu implacable durant le temps de jeu, la mi-temps n'existe pas, il faut récupérer uniquement quand la pression se relâche quelque peu ("Interlude 1" plus que "Interlude 2"). Pas évident de disséquer un album aussi intense et de le réduire à quelques remarques comme la présence d'un petit sample rappelant A Jumpstart sur "Isecure", le trafiquage de la voix de "That's all right" ou le fait que "Karma" soit un excellent titre parce qu'en réalité, il n'y en a pas de mauvais et Sans repères s'avale d'une traite, sans pause. Ah si, il y a une fausse note, le titre bonus, d'autant plus qu'il survient après le silence réparateur qui suit l'énorme instrumental "No end for a circle", je ne suis pas contre les conneries et les délires, mais là, servir une immonde daube juste bonne à tester les enceintes des voitures tunnées, ça fait mal aux oreilles et la plaisanterie est beaucoup trop longue pour ceux qui écoutent l'album en boucle !!!
A l'instar du titre éponyme "Sans repères", SWC étale sa classe et fait parler son potentiel de séduction hors norme, maintenant qu'ils ont la main sur la France, il va falloir apprendre à voyager et jouer dans la cour des grands d'Europe et aller défier les Anglais plus que les Italiens ou les Néerlandais...
Stereotypical Working Class / Chronique LP > Illusions
L'autre raison pour laquelle la chronique du maxi des Stereo a mis autant de temps pour arriver sur nos pages, c'est que moi-même, je n'étais pas vraiment emballé par leurs quatre titres... Malgré une bonne base noisy-fusion-rock, le groupe se perdait dans la vague néo-métal, comme s'il se devait de coller aux goûts du jour plus qu'à son inspiration propre. Autre hic, les parties plus rock, bien plus agréables, sonnaient très Incubus... Bref, pas de quoi faire une chronique et suivre le mouvement général, pas de quoi non plus foutre la pression sur Gui de Champi pour qu'il chronique ledit maxi... Débarque maintenant l'album et ô miracle, les Stereotypical Working Class répondent à toutes mes attentes, mes envies, mes espoirs... Certes sur les 8 (ou plutôt 9) titres de Illusions, on retrouve les quatre titres du maxi (et ce que je considère comme leurs défauts) mais leur tonalité néo est noyée dans la masse puisque tous les "nouveaux" morceaux sont purement rock'n'roll. "Instinct" comme le morceau caché démontrent que le français n'est pas aussi difficile à chanter que cela, les Stereo jouent alors plus avec la corde sensible qu'avec la septième, recherchant la mélodie, le calme, trouvant facilement le moyen d'installer une ambiance sans user des gros riffs de guitares, Stereo travaille à l'âme plus qu'au corps et s'en sort avec les honneurs. Et Martin est aussi à l'aise avec l'anglais, "Behind" en témoigne, porté par des rythmes et des guitares en liberté, véritable montagne russe d'émotions c'est une des plus belles compos de l'album. Et quand les SWC reprennent les médiators en main, c'est pour lâcher une bombe fusion où chaque instrument se met en valeur pour servir le titre, à savoir "Chorar", à nouveau les breaks font merveille, le slap énergise le tout et le chant de Martin reste impeccable. Ca est là, on peut regretter quelques riffs plus basiques ("A few things to forget"), d'autant plus qu'ils sont placés au milieu d'autres bien plus inventifs... Mais au final, les Stereotypical Working Class nous offrent un excellent premier album qui semble même trop court. Si la sauce prend aussi bien en live, il ne faudra absolument pas rater les Lyonnais sur scène !
Stereotypical Working Class / Chronique EP > Stereotypical Working Class
Et oui, pour une fois peut être, voici la chronique d'un quatre titres d'un groupe qui fait de plus en plus parler de lui. Dans les magazines, à la télé, dans des festivals de plus en plus énormes, et sur le net... sauf chez nous, sur le W-Fenec... Pourquoi ? Bonne question... Alors que nos confrères et surtout amis Santagore, E-Zic, Hammerock, et j'en passe, font des éloges de ce quintet, nous, on a décidé de laisser passer l'orage. Pour une simple raison : en étant tout à fait honnête, le quatre titres de Stéréotypical Working Class tue, le son est très bon, les compos sont efficaces, bref tout pour faire une bonne chronique. Mais, car il y a souvent un mais, à force d'entendre parler d'eux comme des bêtes de scènes et des bosseurs infatigables en répet sans avoir entendu de morceaux du groupe Lyonnais, je me faisais une joie d'entendre leur production. Et, à la reception dudit disque, un certain sentiment de déception m'a parcouru. Deception relative bien sur, mais deception quand même. Avec ce maxi, j'ai eu l'impression de m'être fait duper, car je le répète, tout le monde en parlait comme si c'était la nouvelle révélation dans l'hexagone. Mais il manquait un truc, il manquait ce quelque chose pour me faire grimper au rideau. Manque d'originalité, peut être : l'ombre d'Incubus est omniprésente. Comme quoi il ne faut peut être pas trop se fier à ce qu'on nous raconte, de peur de retomber sur terre. Donc voilà, alors que le groupe a une actualité des plus chargées, je me réécoute la galette éponyme, et, en essayant de ne pas trop me contredire, ça bute. 4 titres très travaillés, 4 compos de folie. On sent qu'il y a du travail derrière, le chant est bon, bref le tout est bien ficelé. Chanté en français et le plus souvent en anglais, Stéréotypical Working Class fait preuve d'una maturité étonnante pour une première production. D'entrée, "Already Lost" met tout le monde d'accord. 3'30 de bonheur, le single parfait. Grosse guitare comme à leur habitude chez Kraemer/Jordan Master (déjà responsable de la tuerie Tomfool), le refrain est imparable, et c'est peu de le dire. Martin, du haut de ses 18 ans à l'époque, c'est le genre de mec à filer des complexes à des gars qui sont dans le circuit depusi des années. Mais musicalement, même si le morceau est doté d'une belle structure, on sent les influences faciles des ricains. "Illusion" est aussi un single parfait de par son intro fracassante et ses couplets, en français, entrainants. Un invité de marque qui laisse sa griffe chez pas mal de groupes métal dans l'hexagone, l'extraterrestre Bob des Mutants Watcha. Belle contradiction entre le rythme funky et la vois hypra mélodique de Martin et le refrain brutal à souhait variant entre le chant clair de Martin et le gosier si caractèristique de Butcho. Un bel échange rythmé par une musique qui sait varier les ambiances. Troisième morceau et troisème single potentiel pour SWC, ça commence à faire beaucoup !!! Mais loin de moi l'intention de me plaindre. Toujours cette puissance des guitares variant antre l'émo et le métal, la voix mélodique et les hurlements saturés. "Miscellaneous", qui cloture ce prometteur quatre titres, reste dans la veine d'Incubus mais reste tout de même en retrait des précédents titres, malgré le niveau technique et la composition elle aussi bien inspirée.
En 4 titres, SWC met la claque à tous ceux qui n'attendaient pas de découvrir un groupe aussi balaise. Avec de l'expérience et un peu plsu de maturité au point de vue des influences, il est clair que SWC a des jolis jours devant lui. Et puis, je ne vais pas faire l'affront de vous conseiller de vous procurer ce disque, vous l'avez déjà, alors...