Ils s'étaient fait découvrir en développant un nu-metal aux tendances fusion noisy-rock, ils ont confirmé leur capacité à produire des titres qui claquaient dans les enceintes comme personne avec Sans repères, avant d'explorer leurs penchants acoustiques sur Station of nowhere, ils font aujourd'hui leur comeback avec un Day after day fatalement attendu au tournant. Pas le temps de se demander à quelle sauce on va être dévoré qu'après une intro toute en légèreté pop, les SWC envoient les mélodies traverser le studio. Et d'entrée un constat s'impose de lui-même. C'est ultra-mélodique ("Calendar"), puissant ("Destructed"), certes un peu mainstream ("The rest"), mais tellement efficace que l'on est près à aller partout où le groupe voudra bien nous emmener.
Manquerait plus qu'un ou deux tubes pour envoyer ce Day after day en orbite géo-synchrone se dit-on alors. Mais ça, les Lyonnais l'avait prévu et en profitent pour sortir de leur manche THE single idéal avec "Looking for a break". Mélodie qui tourne en boucle dans notre esprit, riffs inflammables et rythmiques imparables, rien à redire, c'est parfaitement préparé et tout aussi bien exécuté. Les Stereotypical Working Class enchaînent et empilent dès lors les singles et s'ils ont parfois la mauvaise habitude de laisser leurs motifs mélodiques prendre le pas sur la puissance brute de leur musique, on a quand bien du mal à leur en vouloir lorsque l'on écoute des titres de la trempe de "Narcolepsy" ou Nobody's wrong". Surtout qu'au fil des morceaux, le groupe a fait monter la tension et presurisé un peu plus ses morceaux pour les rendre plus rugueux et explosifs. Jusqu'à "So sorry", archétype du tube fusion accrocheur avec son break marteau-pilon asséné à coup de double-pédale "Gojiresque" (si si...), puis "Hartigan's last bullet", petite bombe à fragmentation déposée sous ton oreiller par un groupe qui a eu envie de réveiller brutalement l'assistance et toi avec avant de conclure les (d)ébats. Mission accomplie. Et avec les honneurs s'il vous plaît...
Un petit "Bustaflow" funky et fédérateur pour respirer un coup avant de s'attaquer à la dernière ligne droite de l'album et son final en apothéose. Lequel déboule en force avec "Coming back" et sa mélodie saturée appuyée par une section rythmique percutante, avant de laisser sa place à l'énormissime "Still alive". Climax de l'album, il arrime aux onze autres morceaux composant Day after day sa grosse machine rock/metal qui en entre en (ré)action et s'arme de refrains mélodiques imparables matinés d'éclairs de rage foudroyants pour tout retourner sur son passage. Une déflagration à écouter en heavy rotation, forcément... A l'heure de conclure, les Stereotypical Working Class en remettent une dernière couche avec "Walk away", titre sur lequel on retrouve l'esprit de "Looking for a break", l'écriture pop-rock anglo-saxonne, la propension à faire fumer les amplis et ce même savoir-faire irréprochable qui anime les compos de l'album. Hi-energy, soigné et élégant, sauvage, mélodique et excellemment produit, un sans-faute en forme de véritable machine à tubes. La grande classe quoi...
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Stereotypical Working Class : Chronique LP
Day after day
Stereotypical Working Class
LP : Day after day
Label : La Baleine
Date de sortie : 04/11/2009
LP : Day after day
Label : La Baleine
- La Baleine
(405 hits)
Date de sortie : 04/11/2009
Calendar
Destructed
The rest
Looking for break
Narcolespy
Nobody's wrong
So sorry
Hartigan's last bullet
Bustaflow
Coming home
Still alive
Walk away
Destructed
The rest
Looking for break
Narcolespy
Nobody's wrong
So sorry
Hartigan's last bullet
Bustaflow
Coming home
Still alive
Walk away
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Terrier : TOULOUSE
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