Anciennement connu dans leur Hongrie natale sous le nom de Slaughter At The Engagement Party, les membres de The Southern Oracle ont décidé au tout début de l'année 2010 de faire entrer leur musique d'alors dans une nouvelle dimension et d'en profiter pour changer également de patronyme. Et de mettre au monde un album qui leur permettrait d'ouvrir les portes de leurs frontières natales. Entre 2010 et 2011, le groupe ferraille alors dans son local de répétition et n'en sort que pour partager des dates avec des groupes du calibre de Carnifex, The Black Dahlia Murder ou Walls of Jericho avant de passer par la traditionnelle case studio. Lorsqu'ils en sortent, les hongrois ont sous le bras une démo (Untitled puis un EP (I killed everyone will you marry me (2010) puis un album "long-play", intitulé Hellwakening, qui voit le jour à l'automne 2011 via Let It Burn Records (Poison My Blood, To Kill...).
Infos sur The Southern Oracle
> Lire la dépêche
> Lire la dépêche
Liens pour The Southern Oracle
- TheSouthernOracle.com: site officiel (235 hits)
- TheSouthernOracleHu: Facebook (212 hits)
- TheSouthernOracle: ReverbNation (213 hits)
The Southern Oracle discographie sélective
lp :
Hellwakening
...
Liens Internet
- Sefronia : des tonnes de chroniques !
- musik-industry.com : webzine rock/métal/ciné
- Visual Music : le webzine rouge
Métal > The Southern Oracle
Biographie > Oracle dans la database
The Southern Oracle / Chronique LP > Hellwakening
Hellwakening, mieux qu'un titre d'album une punchline métallique, presque une déclaration de guerre qui annonce en un seul mot ce que va être le premier album des hongrois The Southern Oracle, sorti chez le régulièrement excellent label allemand Let It Burn Records (Anchor, Bear, Poison My Blood Till We Drop, To Kill, etc...). Soit une sacrée dérouillée heavy hardcore aux relents death metal particulièrement prégnants, programmée pour faire l'effet d'une d'une dizaine de roquettes sonores bien clinquantes ravageant la connexion neurones/tympans en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.
Hellwakening : pas le temps de se perdre en conjecture sur le pourquoi du comment de l'album, "Allnightears" envoie directement les riffs tâter les enceintes avant que "Sineater" ne développe un deathcore bourrin qui a au moins le mérite d'incendier le studio. Basique, déjà un brin répétitif certes, mais douloureusement efficace. La recette est habilement maîtrisée et le groupe a de la puissance de feu à revendre. Alors il enchaîne les uppercuts métalliques avec "I am Cerberus", breaks power-metal à l'appui et harangue hardcore qui fait mâl(e) ("Monument", "Scarlet & God"), dans son registre, pas grand chose à redire The Southern Oracle fait le job et s'installe comme un sérieux client dans sa catégorie sur le vieux continent. Même s'il n'invente pas grand chose ou qu'il semble en garder sous la pédale.
Hellwakening : ou l'éloge de la brutalité à la hongroise que l'on aurait tout de même aimé encore plus abrupte. Quelques grammes de finesse(s) entre les morceaux, en outro ou intro, histoire de ne pas rester uniquement sur les sillons ultra-balisés du hardcore à tendance death, et le groupe repart la fleur à fusil comme une brute, dévisser quelques conduits auditifs avec un "Bring the children home" bien burné ou "The ghost key" qui y va gaiement dans l'agression sonore. Autant coups de boutoir qui viennent achever l'auditeur au terme d'une dernière séance de matraquage bien sévère ("Fear come in waves", "Hellwakening") histoire de finir le boulot comme il a été commencé, même si là encore, on se dit que The Southern Oracle aurait pu exploiter encore un peu plus son potentiel de violence façon "demolition man". En bonus, on a droit sur la même galette que l'album à la toute première démo du groupe ainsi qu'à son EP, I killed everyone will you marry me?, qui assez curieusement démontre, de part sa bestialité extrême, que le groupe s'est en fait assagi avec son album. Un peu dommage tant il paraissait alors capable de déchiqueter la chaîne Hi-Fi à mains nues...