Skull se forme en 1997 autour de Nico, Pascal, Guillaume et Marc. A la croisée des fers, entre Korn et Deftones d'un côté et Alice In Chains et Pearl Jam de l'autre, le groupe revendique un grunge-core à l'occasion de sa première démo. Skull ouvre sur les routes pour des groupes comme Kickback,Madjick ou Y Front pendant l'année 1998, avant de retourner en studio pour un 5 titres.
En 1999 c'est pour Sin, Lofofora ou Mass Hysteria qu'ils ouvrent, s'en suit un premier album enregistré par David Weber (Lofofora, Treponem Pal) aux Forces Motrices. Après le Printemps de Bourges en 2000 et les Eurockéennes de Belfort en 2001, fin 2002 Guillaume est remplacé par Seb à la basse pour commencer les enregistrement studio. Skull intègre le collectif Dirty8 début 2003 pour les aider dans la sortie de Evil Water.
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Liens Internet
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- Métalorgie : webzine punk-métal
- Rezomusique : un annuaire consacré à la musique
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Skull / Chronique LP > Evil water
Evil Water déboule comme une bombe sur les chaînes-hifi, gros son, grosses guitares, difficile de passer inaperçu dans tous les cas. Un son sombre, un peu evil, pas mal fluide, à l'image du titre de l'album. Avec des compositions lourdes, dans le sens métallique du terme, qui n'ont rien à envier à Coal Chamber, ou Korn pour "The scent of a new God".
Le chant sort cependant des voix pré-tracées, avec un mode d'emploi à la Ikéa, n'ayant que peu d'intérêt, dévastateur comme sur "6 human puppets", ou beaucoup plus rock sur "Tune" avec des accents entre Aebscence et pourquoi pas Alice In Chains...
Guitares sacadées, basse tachycardique, "La substance" est le seul titre en français avec "L'apologie du désespoir", -orgasme chimique-, ou sa résultante électrique, élevant ce titre lent et onctueux. Titre à la rythmique martiale "Mind", s'aligne sur Manimal, Sevendust ou Gojira, sur certains points, c'est une explosion métallique qui trouve difficilement son assouvissement sur le refrain à la sauce rock.
Evil Water promet la lune noire, et Skull arrive à la décrocher, son massif, dégoulinant même, sapé par des mélodies efficaces comme sur "L'apologie du désespoir", rythmiques sacadées, psychopathes même ! Skull livre là un album bien sombre, dense et électrique, qui remue furieusement dans l'équalizer.