Sepultura : Dante XXI Mauvais souvenirs, artwork immonde, typo illisible, titre grandiloquent (il ne faut pas avoir froid aux yeux pour se rapprocher de Dante), cette nouvelle fournée du Sepultura de Derrick Green a peu pour plaire au premier abord... Aprés l"'intro #4", on a un deuxième titre pour se mettre en jambe "Dark wood of error", riffs puissants, frappes limpides, le chant n'arrive que sur la fin du titre, Sepultura est bien de retour et n'est pas content... Sans Max, le groupe a mis du temps à exister avec Derrick, mais il semblerait que leur calvaire (Calavera en portugais ?) soit terminé, Dante XXI étant un bon album de métal avec des roulements mortels ("Convicted in life", "Repeating the horror", encore que le son de batterie est discutable), de bonnes parties guitares (incisives sur "City of Dis", "Buried words"... ou lourdes sur "Fighting on") et un chant qui varie les rythmes pour ne pas nous lasser. Pour faire vivre son album, Sepultura l'a parsemé de titres intulés "intro", au total et dans le désordre on en trouve 4, des titres courts qui amènent des samples ou d'autres instruments (notamment des violoncelles) pour créer des petites ambiances et surprendre et faire respirer l'auditeur. Ceux qui avaient apprécié l'ouverture d'esprit de Nation se régaleront avec une compo fabuleuse dénommée "Ostia", elle débute avec des riffs dignes de Tool, enchaîne avec d'autres bien puissants accompagnés d'un sample bien senti et nous amène droit au coeur d'un passage orchestré avec des instruments classiques, les leçons prodiguées par Apocalyptica ont été retenues, le mariage des sonorités est toujours aussi (d)éton(n)ant !
Avec Dante XXI, Sepultura enterrine sa nouvelle identité alors qu'avec Dark ages Soulfly ne s'était jamais autant rapproché du "grand Sepultura" (Arise, Chaos AD) et que Max répète à qui veut l'entendre qu'il pourrait bien réintégrer son groupe d'origine pour quelques concerts... La suite de l'histoire sera passionnante...