Avec le hardcore de Hatebreed et les légendes de Sepultura à l'affiche, la soirée risquait d'être chaude dans un élysée-montmartre affichant complet.
Hatebreed ouvrent donc les hostilités avec un hardcore surpuissant et des titres aussi concis que ravageurs pour le plus grand plaisir d'un pit survolté... Jamey, le leader du gang de New Haven, s'égosille une demie-heure durant sur les morceaux de pur hardcore du groupe, sa casquette vissée sur le crâne et faisant preuve d'une attitudepurement positiviste...
Le décor de la "Sepulnation" (de grands drapeaux rapellant le visuel de l'album) une fois en place, Sepultura peut faire son apparition sur scène. Derrick Green s'essaye à la guitare sur le premier titre afin de prêter renfort à un Andreas Kisser fidèle à lui-même et un Paulo Jr toujours aussi efficace et discret. Derrick semble dorénavant totalement intégré à la formation brésilienne, communiquant avec son public et à l'aise sur scène contrairement à sa première prestation en France fin '98 au Zénith avec Slayer et SOAD Cependant, le public semble malheureusement être venu uniquement pour écouter live les anciens titres du groupe période Max Cavalera et ne portant qu'une oreille discrète aux riches compositions de Nation. C'est ainsi que le public s'emballe pour les classiques "Beneath the remains", "Arise" et "Biotech is Godzilla", certains allant même jusqu'à crier le nom de l'ex-leader de la formation entre les titres...
Les deux guitaristes d'Hatebreed font consecutivement une apparition sur scène pour les autres classiques que sont "Refuse/Resist" et "Territory". Jamey quant à lui se défoule avec l'immense Derrick sur les paroles assassines de l'éclair "Human cause".
"Roost bloody roots" vient clôre le show avec la manière, Andreas ravi de la performance de Sepultura et toujours aussi heureux de retrouver le public français... Paris fait désormais partie intégrante de la "Nation"...