Originaire du Dirty South français et plus exactement de la ville rose aka Toulouse, Selenites est un cinq majeur d'obédience crust/sludge/punk/metal/hardcore qui voit le jour en 2009 sous l'impulsion de Grégory, Alexandre, Jean-Patrick, Maël et Michel Balitran. Soutenu par l'un des labels locaux de références qu'était alors Lacrymal Records (Dona Confuse, Montreal on Fire, Plebeian Grandstand...), le groupe livre son premier album studio à l'été 2010 avec Jeder für sich und Gott gegen alle. Cet effort inaugural franchit les frontières et même un océan puisqu'il a droit à une sortie sur le territoire nord-américain par le biais de feu Debello Recordings (Clinging to the Trees of a Forest Fire, Time to Burn) et leur permet de tourner régulièrement en France, Belgique et Allemagne avant de remettre le couvert en 2011 avec un deuxième album : Animaltar, sorti lui via Maximum Douglas Records (Anorak, Kilo, Pretty Mary Dies...), Moment of Collapse (Adorno, Aussitôt Mort, Hiro, Mr Willis of Ohio...) et Ruin Your Fun (Isaïah, I Pilot Daemon).
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Liens pour Selenites
weareselenites: MySpace (224 hits)
Selenites discographie sélective
ep :
Selenites / For you. Earth
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lp :
Animaltar
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Liens Internet
- MusikMania : tabs, paroles, traductions...
- Music Productive : Association pour la promotion des artistes belges.
- Métalorgie : webzine punk-métal
Métal > Selenites
Biographie > Selenites de pain qui sont tombées partout...
Selenites / Chronique Split > Selenites | For you. Earth
Quatre labels, deux nationalités, deux titres, un vinyle blanc translucide à l'artwork de haute tenue (encore plus pour un géographe habitué à la cartographie physique comme moi), le split qui réunit les Selenites à For You. Earth est une très jolie réussite de mutualisation d'un travail allant dans la même direction. Ici, l'axe, c'est le post hard core qui rabote et le moins que l'on puisse dire, c'est que la combinaison des deux combos semble ultra évidente à l'écoute. Pourtant, si seules quelques secondes séparent "Untitled" de "1917", il y a quelques kilomètres entre Toulouse et Novgorod (3355 exactement). La musique est universelle et si on pourrait comme d'habitude étudier dans le détail chacun des titres pour mieux découvrir le groupe russe, je vais davantage mettre en avant les points communs de ces deux blocs qui forment un tout d'une dizaine de minutes. Un temps où les silences et les respirations sont limités, un temps où notre attention est captée dès les premières secondes par des déchirures électriques, un temps où l'air se sature de basse et de grondements rageurs qui semblent tous s'attaquer à notre cerveau dans le but d'en prendre le contrôle, histoire de nous faire gesticuler comme des cons. Un temps trop court. En-core !!!