Scarlet, avec un seul T, de la même manière que W-Fenec ne prend qu'un seul N, à ne pas confondre donc, avec des potiches illustres telles que Scarlett Johansson (The island, La Jeune fille à la perle) ou la fictive Scarlett O'Hara (Autant en emporte le vent), ce Scarlet là, tout écarlate qu'il soit, fait dans la ferraille électrique. Un EP 6 titres Something to lust about qui sort en septembre 2003, juste avant un album Cult classic en mars 2004. Scarlet revient avec un nouvel album This was always meant to fall apart en janvier 2006.
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Liens pour Scarlet
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Scarlet / Chronique LP > This was always meant to fall apart
Titres compacts, guitares à la fois aggressives et virulentes, Scarlet ne manie pas les bonnes manières de la même façon que tout le monde, This was always meant to fall apart part sur une note pessimiste et n'en décolle pas : guitares bourrues, basse trépanée, chant écorché, batterie de plomb. Scarlet y crie sa rage, son désespoir, ses touches d'espoirs derrière des rideaux sombres, des arcanes inquiétantes illuminées par coups de semonces saturées qui donne à cet opus un arrière-goût en bouche, une impression impalpable d'un profondeur insondable, comme cet éphémère et étonnant "The embrace of a paramedic" qui défile à toute allure, un girophare sur le toit, un piano à l'arrière, une mélodie distordue comme avertisseur sonore.
Scarlet, c'est du sucre en tube, de la pop au pays du math-core, celui qui consacre Dillinger Escape Plan chef de file de la section hardcore, "Apocalyptic love song" y apporte son petit goût de fleur, avec un passage aux influences de Fear Factory, une dépose brique par brique d'un Legoland, avec une reconstruction dans sa version cubique, le tout harangué avec fureur, "Simply carcinogen" est une poésie à part entière et rien que dans le titre... La préoccupation de "Lyssophobia" n'a aucun lieu d'être, la folie ayant déjà glané son dû, contrairement aux aériens "Plastic saints", tout simplement magique avec son chant, et plus particulièrement l'introducteur "Obsolete" qui flotte entre deux eaux avec virtuosité avant de sombrer dans le miasme brûlant de "Swarm manifesto".
Bref, Scarlet fait très peu de titre mellow à la "On fire" et délivre avec hargne, son feu, sa rage sur des titres anguleux rayant avidement tout support.