Hobo metall, déjà la première chose qui vient à l'esprit en découvrant cet album, c'est : non mais sans déconner, ça sort d'où un nom pareil ? Bien justement, de nulle part puisque les finnois de Rite ont voulu un titre qui ne signifie rien d'autre que l'essence même de son album. Et là, on commence à craindre le pire, du genre gros stoner metal qui va enfiler les lates jusqu'à plus soif. En plein dans le mille, avec des noms de morceaux tels que "Of shit and a fan", "Full frontal backfire" ou "Hobo war", on sent mieux que ça va ramoner sévère et c'est le cas. Du bon gros stoner metal rock lubrifié à l'huile de coude et qui rentre dans le lard sans crier gare. De toutes les façons, ça n'aurait servi à rien de prévenir.
Incandescent, incisif et percutant (la liste des adjectifs peut être très longue.), Hobo metall lâche les chevaux ("Blowflies", "In need of discipline"...), empile les parpaings sonores et nous explose en plein visage ("Bullet rush"). Prod bien grasse, trempé dans l'acide et la sueur, le rouleau compresseur Rite rase tout sur son passage, pratiquant par là même la tactique de la terre brûlée pour mieux marquer son territoire. Mur de son, matraquage basse/guitare, rythmique ultra-carrée, "Fistrule" joue le jeu du rentre-dedans à tout va, déversant sa rage pour défoncer les cloisons à la main et ainsi finir le travail de démolition massive dans le salon des voisins. S'il est d'ores et déjà clair que les cinq premiers titres de cet Hobo metall nous ont mis un bon gros coup derrière la tête, il faut quand même se dire à ce moment qu'il y en a autant à enquiller derrière. Ceux qui veulent prendre des actions chez les fabricants d'aspirine sont donc, évidemment, les bienvenus (sic).
On l'a métaphoriquement compris, pour la subtile délicatesse mélodique, on repassera. Un monolithe dur comme le roc(k) (facile celle-là), un véritable manifeste de furie stoner metal, Hobo metall est un album de vrai rock, pur et dur, sauvage brut de décoffrage. Couillu à l'image des lutteurs que l'on voit sur son artwork, d'une puissance destructrice ("Ode to nothing"), cet effort ne nous laisse quasiment aucun répit, si ce n'est la seconde partie assez space rock de "I will let you dawn". Mais ça ne va guère plus loin. Forcément, il ne faut pas trop que l'auditeur relâche la pression et perde le rythme. Une véritable charge toute en furie, plus près de La horde sauvage que de La chevauchée fantastique, le troisième album studio de Rite brutalisera sévèrement les tympans des moins avertis. Mais on n'en attendait pas mieux tant cet album a été trempé dans le souffre ("Bottomfeeder"). A ne pas mettre entre n'importe quelles oreilles donc.
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