Pleymo, c'est l'occasion pour nous d'expliquer un peu notre politique... Quand un groupe ne nous plaît pas outre mesure, on n'en parle pas pour ne pas lui faire de "mauvaise presse" mais ça ne veut pas dire que tous les groupes dont on ne parle pas ne sont pas dans notre discothèque, y'a aussi ceux qu'on ne connaît pas (ou pas assez) et ceux auxquels on a pas assez de temps à consacrer...
Bref, Pleymo ne nous avait pas transporté de joie avec Keçkispasse leur premier album, album trop long (?), où la créativité des premiers morceaux laissée vite place à une certaine rengaine. Alors pourquoi les rencontrer et faire une interview ? Pour faire vendre !!! Nan, on déconne. Tout simplement parce qu'un groupe ne prend réellement vie qu'en live et qu'il nous fallait voir ce dont Pleymo était capable, et là, on n'a pas été déçu... D'où une interview pour laisser le groupe s'exprimer et te faire une petite idée en oubliant tous tes a priori. Parce que ouais, quand même, Pleymo live, ça le fait grave, d'ailleurs, j'y retourne...
Qui est réellement à la base de l'idée de Nowhere ?
Keufran : Enhancer
B-One : David d'Enhancer
Davy : David, le chanteur blond d'Enhancer ! [rires]
B : A la base, c'est dans une soirée, il avait lancé ça et ça s'est concrétisé.
D : C'est quand on avait joué ensemble, je ne sais plus où, à la fin, vous aviez bien kiffé ensemble
B : C'était à La Grange ? Ca remonte à La Grange !!!
K : Ouais, c'est ça...
B : Putain c'est moi qui avait organisé le concert !!!
K : Sinon, c'est le résultat d'un très bon copinage. On s'est connu par l'intermédiaire d'un ancien guitariste de Pleymo, Mathias, on a connu Enhancer, on a joué ensemble. On était vraiment très bons potes, tous. Ensuite on est allé voir un concert avec Enhancer et AqME, anciennement Neurosyndrom, là on est devenu potes avec eux, c'était à Cher, au Bateau ivre. Enhancer, comme ils sont sur les Yvelines, ils étaient en contact avec Noisy Fate qui un autre groupe de Nowhere. Pareil, intermédiaire par intermédiaire, on est potes... Et puis y'a Wunjo, le dernier groupe qui est "rentré" dans Nowhere je dirais, avant certains membres faisaient parti d'un autre groupe qui s'appelait Nomade. Avant que ça s'appelle Nowhere, c'étaient déjà des groupes qui faisaient des concerts ensemble et petit à petit ça a pris forme pour devenir ... pas tellement une structure ... c'est plutôt un état d'esprit ...
B : Une asso entre nous
K : Nan, pas vraiment une asso, y'a pas le statut associatif
B : Un collectif !
K : C'est avant tout des gens qui sont entre eux pour se marrer, qui ont une même passion qui est la musique ... dans le même style ... enfin quasiment. Et puis, même moyenne d'âge, même délire, mêmes soirées, mêmes meufs [rires]
D : Mêmes meufs ???
Là, vous avez des projets communs avec d'autres membres du collectif ?
B : Partagez les meufs déjà ! [rires] Se faire une putain d'orgie, ça c'est dans les projets "futur proche"
K : Dans les projets "passé" déjà aussi ! [rires] Nan, nan. Bon, les projets, c'est bientôt le disque de Noisy Fate qui sort avec le concept qu'on va retrouver partout. C'est dommage parce que sur l'album de Pleymo, ce concept-là, la chanson s'appelle pas comme ça ... on a une chanson qui s'appelle "t. n." comme Team Nowhere mais y'a pas eu le featuring d'un groupe de Nowhere.
D : En fait chaque membre de l'asso a fait une chanson qui s'appelle "t. n." et qui représente l'état d'esprit de l'asso, qui parle de l'asso dans la chanson. Et là, dans l'album de Noisy Fate, ils sont encore en train de le mixer en Belgique, tous les chanteurs des autres groupes sont venus chanter sur "t. n.". Au fur et à mesure que les groupes enregistrent, le prochain c'est Wunjo, y'aura encore plus de monde sur la "t. n." ! C'est des chansons délires qu'y aura sur chaque album des membres du collectif.
Y'a d'autres groupes qui peuvent rentrer dans Nowhere ou c'est "fermé" ?
D : Nan, ça paraît difficile, déjà comme ça, c'est hyper dur à gérer. Quand on fait des réunions pour se dire "truc, machin...", c'est plus des teufs que des réunions...
B : A long terme, c'est une bonne idée
D : C'est une bonne idée dés le début ! Mais c'est hyper dur à gérer.
K : Et puis y'a pas "rentrer" ou "pas rentrer"
B : C'est pas un clan, c'est pas "fermé"
K : Un groupe fait quasiment partie de Nowhere à partir du moment où il fait un concert avec un groupe Nowhere.
D : Watcha par exemple. On a jamais dit qu'ils faisaient partie de Nowhere alors qu'on joue assez souvent avec eux...
K : Les gens croient que c'est un groupe Nowhere et ça pourrait... Y'a pas de strucuture, pas d'appartenance.
B : C'est pas Wu-Tang-Clan !
K : Si t'es dans le délire, t'es quasiment de Nowhere ! Nowhere, c'est des gens qui se côtoient. Quand tu me demandes "un groupe peut entrer dans Nowhere ?", c'est que c'est pas un mec qui vient me voir et qui me dit : "j'ai un groupe, je peux rentrer dans Nowhere ?" je vais lui faire : "dans l'absolu, je ne sais pas parce que je ne te connais pas". Si on était potes depuis hyper longtemps... Dans Nowhere, on a partagé des choses, beaucoup d'autres choses que de la musique.
D : Des meufs...
K : Nan ! On a partagé des bons délires, on a partagé des galères, on s'est soutenu les uns les autres, et c'est ça qui fait qu'on est ensemble. D'un point de vue extérieur, les gens peuvent pas forcément comprendre parce qu'ils ne sont pas obligés d'être au courant. C'est ce qu'on fait au quotidien. On n'est pas obligé de raconter tout ce qu'on fait ! Ce qu'on a envie de communiquer, on le fait par le biais de la musique, y'a des messages, on fait passer des choses qui sont positives. On ne sait pas tout ce qui se passe derrière le nom, l'étiquette "Nowhere"...
Pleymo a des projets à court et moyen terme ...
K : Y'a la tournée qui est engagée
D : On a plein de dates jusqu'au mois d'avril, on est aussi en train de bosser sur des nouvelles chansons. Et si tout se passe bien, on devrait enregistrer le nouvel album cet été, on essaye de répandre un peu le bruit même si rien n'est encore carré...
Pas de clip de prévu ?
B : Y'a des gens qui nous ont proposé des trucs. D'ailleurs faut pas hésiter à nous proposer !!! Y'a des gens motivés mais nous, on a peu de temps à consacrer à ça. Le week-end, on est sur la route, la semaine on bosse... faudrait qu'on se mette là-dessus. C'est aussi une question de moyens, mine de rien si on veut faire un clip qui tienne la route, faut une mise en scène ..
K : Et de l'argent ! Et des gens pour le diffuser ...
B : Ouais, faut réfléchir à ça mais ça viendra, c'est clair. On en a envie !
Là, vous parlez d'enregistrer, encore en Belgique ?
K : Ouais
Pourquoi la Belgique ?
D : Tout le monde enregistre en Belgique ! Là, y'a Watcha...
K : Quand un groupe va enregistrer là-bas, l'album a un bon son, ça devient une référence.
B : Putain Frank arrête ! [Keufran se balance, assis sur la table-lavabo] Putain, il est craqué, tu vas l'arracher le bordel !!!
K : Pourquoi la Belgique et pas la Suisse ? Nous, on a enregistré avec un gars qui avait des références et on n'a pas été déçu du voyage. Je ne sais pas si les gens qui liront l'interview le savent mais on a fait une démo à Paris en août 98, elle est sortie en novembre 98... Petit garage, petit studio...
B : Petit studio mais bon matos !
K : Un gars qui ...
B : ... Bernard Natier, un gars qu'on tient à citer, qu'on remercie beaucoup.
K : Un gars qui était performant, qui a pris un groupe jeune, çà faisait 6 mois que la formation était en place. C'était une façon de concrétiser 6 mois de boulot avec des petits concerts, du vécu. On a enregistré cette démo, il nous a vachement aidé. On est entré dans ce studio, y'avait pas grand chose derrière nous. Le fait est qu'après on est parti faire un album avec Stéphane Kraemer... C'était quoi la question ?
B [Avec l'air du mec qui a suivi] : Pour répondre à la question... C'étati quoi la question ??? [rires]
Pourquoi la Belgique ?
D : On est parti en Belgique, aprés ça a plu à tout le monde, notamment à des groupes de Nowhere. On leur a dit que Kraemer était trop sympa, que "ça le fait", du coup ils ont pas cherché à aller voir ailleurs. Surtout pour un premier album... C'est vrai que tout le monde y va...
K : En plus, lui, il a la patte artistique pour pouvoir retranscrire et être fidèle.
D : Il a des idées ! Il n'est pas figé. Il n'est pas dans l'état où tu fais exactement ce que tu veux mais il n'est pas où il fait tout ce qu'il veut. Il est entre les deux, donc il sait s'effacer quand on a vraiment envie d'un truc, et quand on est un peu incertain, il hésite pas à dire "ça, ça serait pas mal..."
Vous pouvez expliquer la plage cachée du CD ?
B : Expliquez ?
Pourquoi ?
K : Bah ... Parce que ! [rires] Il restait de la bande ! On était tous dans le studio et ça a fait "Euh ? Il marche le micro ? Wooouwww wéch..." [pour un aperçu sonore, laissez défiler Keçkisspasse !] C'est un clin d'oeil aux soirées Nowhere. [rires] En général ça vole pas beaucoup plus haut... [rires]
pleymo live
Est-ce que vous envisagez de vivre en vous basant sur la musique et de tout laisser tomber à côté ou vous êtes obligé de survivre...
K : Je vais reprendre ta question parce qu'on est pas pas du tout à ce stade-là. On vit pour la musique pas par la musique. Sur six, y'en a pas un qui "vfiouvfou" [sifflement de mec qui glande]
B : On a tous un taf, y'en a qui sont à l'école, y'en a deux qui font des études et le reste bosse. On a tous un truc à côté pour faire rentrer un petit peu de maille.
K : C'est alimentaire. Et je pense, pour d'autres, ce n'est pas qu'alimentaire, c'est aussi parce qu'ils ont une vision de leur vie...
D : Moi, je sais que si je pouvais ne vivre que de la musique, je le ferais. Moi ce que je fais, c'est un boulot alimentaire. Toi aussi Frank. Mais il faut avoir l'opportunité de le faire, avoir un bon label qui te le permette, sans forcément gagner des mille et des cent, mais que cela puisse remplacer ton boulot alimentaire... moi, je signe direct.
B : Notre souhait profond, c'est de pouvoir vivre de la musique, c'est un rêve, et y'a pas beaucoup de groupes qui peuvent.
D : En plus, on fait une musique ... pas éphémère mais dans l'instant
K : Une musique relativement de mode
D : Ce que je veux dire, c'est que les Rolling Stones, ils ont commencé quand ils avaient 20 ans et maintenant ils font encore des concerts ! Moi, je suis persuadé que dans 10 ans les groupes comme Limp Bizkit tu peux leur dire au revoir. Mais c'est pas forcément la mode, y'a des groupes qui sont pas à la mode et ça se passe bien pour eux. D'autres font trois albums et après ils s'arrêtent. Maintenant, des groupes comme les Rolling Stones, ça ne peut plus exister...
Qu'avez-vous à répondre aux gens qui disent, je cite : " Pleymo, c'est des mecs qui se la jouent je fais du métal de maintenant en mettant du hip hop dedans, comme ça ça donne trop bien et ça fait chébran" ?
[rires]
B : Ou est-ce que t'as lu ça ? Donne les noms ! [rires]
Fred [tour-manager] : ils se la jouent tous Pleymo !!! [il imite une voix plutôt vieillote] Moi je suis le père à Marc et j'en ai marre que mon fils il se la joue métal ! [rires]
B : Moi, je sais pas quoi répondre...
D : Moi, je sais quoi répondre, qu'ils viennent nous voir, qu'ils viennent discuter avec nous.
K : Moi, je voudrais comprendre dans quel sens ils disent ça : "on se la joue", c'est un point de vue d'apparence... Aprés, je suis désolé mais on est d'accord pour dire qu'on fait de la musique de jeunes, c'est pas notre métier, on galère. En attendant on fait de la musique de façon sérieuse, quand tu vas au boulot la semaine, que tu te tapes 2 à 3 répét' en semaine le soir et que tu pars faire des concerts le week-end... on peut se la jouer si ils veulent mais faites-le !
B : Ouais, faites un groupe, faites 1500 bornes dans le week-end, reprenez le boulot le lundi et ils verront si ils se la jouent...
Fred : Moi, je vais te répondre un truc, je ne suis pas musicien, si c'était facile de mettre du hip hop sur du métal, si dans ce sens-là les gens peuvent avoir raison : faites-le ! Eux-là, ils le font. On s'est levé samedi matin, on est parti à Bergerac, on a fait le concert, on est parti direct aprés, on arrive ici à 14h, personne n'a dormi, ou dans le camion et dormir dans un camion, je le souhaite à personne, c'est vraiment la galère. C'est facile de critiquer quand tu ne le fais pas. Y'a un mec qui a eu une bonne parole un jour, c'est le chanteur des Parabellum : y'a un keum qui est monté sur scène pour slamer, il l'a poussé et il a dit au micro" si t'as envie de monter sur scène, tu fais un groupe de rock !" Point barre. C'est facile de critiquer quand on regarde. Tous ces gens ne voient que la partie scénique de la chose, faut voir derrière...
D : Et puis, c'est une banalité ce que je vais dire, c'est tellement plus facile de critiquer que de trouver ça bien. Mais y'aura toujours des gens pour critiquer.
K : D'un point de vue plus artistique, on peut être critiqué parce qu'on aurait pu faire un rock bien français...
B : Mais c'est pas un problème parce qu'on ne cherche pas à ressembler à quiconque, ni à faire de la zic américaine. On fait la zic qu'on aime tout simplement.
K : On fait ce qui nous plaît et aprés, faut pas le nier on a des influences ! On a 20 ans et y'a des groupes qu'on entend plus que d'autres. Putain, on n'est pas là en répét' : "ouais on va faire ce riff là parce que.."
D : Y'a des gens qui s'imaginent que Pleymo, ils se réunissent, ils prennent une feuille : " Alors, on va faire un riff comme ça, aprés on va mettre ça et ça et je pense que çà va bien marcher..." genre stratégie ! Et en fait, on prend la guitare et comme tous les groupes de la Terre, on arrive, on beuffe, y'en a un qui ramène un riff et "Ah ouais, ça c'est bien, ok..." C'est plutôt l'inverse, si un riff fait trop "machin", on le vire. Si t'as un groupe, tu vois ce que je veux dire...
Ouais ouais [ OUTBACK ]
D : J'ai l'impression que les gens se disent qu'on est des gros stratèges...
B : On fait la zic qu'on aimerait écouter ! Moi j'aimerais bien qu'il y ait un groupe comme Pleymo ! [rires]
Fab' [teknikos gros son] : Laisse-le, il est verseau [rires]
K : Ca situe bien la démarche. On s'efforce de travailler un truc avec 6 bonhommes pour qu'au final, nous, on aime écouter. On espère que ce qu'on va donner au public, ça leur plaît. Parce que si tu fais de la musique, tout ce boulot dans la cave, c'est parce que le week-end prochain, ta récompense c'est d'être en concert, sur la scène et que tu vas donner ! C'est quand tu donnes que tu prends du plaisir. Sinon tu fais de la techno dans ta cave... Je critique pas... Y'a des gens derrière un ordinateur qui font des trucs chant-mé mais ça reste dans l'ordinateur. On fait un truc parce qu'on a besoin de cet échange et on s'y retrouve quand on a pu donner du plaisir.
D : On est vachement long sur les questions !
K : Y'en a pas beaucoup, c'est pour ça que je m'étale ! [rires]
Ouais, vous pensez quoi de RockSound ?
B : Joker ! [rires]
K : Moi, je leur tire mon chapeau, je les remercie tout simplement. Parce que c'est un soutien qu'on aurait jamais pu espérer. Et par les multiples démarches qu'on a faites par nous-mêmes ... d'avoir eu au moins ce petit cadeau-là...
D : Quand le disque est sorti, on a été critiqué dans pas mal de magazines : Hard Force, Hard n' Heavy, machin ... A tous ceux-là, on leur dit merci et encore plus merci à RockSound parce que eux, ils lâchent pas l'affaire !
B : Eux, ils nous aiment bien, ils suivent l'évolution, ils sont curieux.
K : Je crois comprendre aussi un peu le sens de ta question quand tu nous demandes "Qu'est-ce que vous pensez de RockSound ?" parce que c'est vrai qu'on apparaît plus dans RockSound que dans une autre revue. Nous mêmes, on s'est posé la question : "Merde, comment ça se fait ?"
B : Y'a pas de copinage, y'a pas de caisse noire...
D : En fait, quand on joue, y'a 10 % qu'on donne à RockSound ! [rires]
Maintenant, va falloir rajouter 10 % pour le W-Fenec !
[rires]
B : Nan, c'est au bout de la cinquième interview !
K : Quand tu regardes bien les magazines ... attends ... Hard n' Heavy, ils nous ont fait une chronique, ça fait partie des plus belles chroniques qu'on a lu ! Y'a Frank Freijnik, y'a Thomas Vandenberghe qui nous ont fait des chroniques et moi j'en ai parlé avec eux : "Quoi ? Un truc dans Hard n' Heavy sur nous ?" et "Ouais, on écoute votre groupe et on a envie d'en parler parce que ça nous plaît. Mais je comprends tout à fait ton étonnement parce que y'a des magazines pour lesquels les lecteurs sont hypers frileux." Dans la presse métal spécialisée, qui nous a suivi ? Y'a RockSound qui nous a suivi, tu peux pas le nier.
B : Y'a Newlook aussi ! Dans le camion... [rires]
K : Y'a Newlook pas mal, Penthouse aussi mais vachement discret parce qu'on avait des masques [rires]. Sinon, ouais, y'a RAGE mais ils ont jamais eu le temps parce qu'ils étaient dans une grosse merde, la magazine fermait tout ça... Y'a un nouveau magazine, Music Up mais ça se passe pas nickel pour eux...
B : Ils ont fait une chronique quand même.
K : Ouais, ils ont fait une chronique mais il était prévu qu'ils fassent d'autres choses, le rédac' chef il voulait faire un truc sur Pleymo.
B : Attends les 10 %... [rires]
K : Ouais, mais il a pas d'assise comme RockSound. RockSound, ils ont pu se le permettre. Pour Hard n' Heavy, Hard Force, Hard Rock, c'est plus dur.
On va changer de sujet, internet
B-One me coupe la parole : Excellent
Internet pour Pleymo
B-One me recoupe la parole : Attends, pour les magazines, quand même, il faut dire une chose ... [rires] Nan, vas-y...
Internet, c'est quoi pour Pleymo ?
K : C'est une espèce d'aquarium vide !
B : Nan, y'a un site, je m'en occupe, il est pratiquement fait. Il sera prêt ... euh ... dans quelques jours ... [rires] dans une centaine de jours ! [rires] Non, franchement, il est presque fini, il ne manque plus que du son, de la vidéo, le guestbook, faire la pagination...
D : 2-3 liens ...
B : Non, sérieux, il va être bien, on est un petit peu en retard là-dessus mais je ne fais pas que ça mais ça va venir ! Sinon, au niveau des EMails et tout, on se débrouille pas mal.
K : En moyenne EMails par jour ...
D : Moi, je suis ravi de voir des sites qui se sont ouverts sur nous et qui ne sont pas à notre initiative. Des gens qui aiment bien et qui ont fait des sites, c'est mortel quoi !
K : Là, a des gens qui ont internet qui vont lire l'interview, là je parle pour moi parce que j'ai un PC à la maison et souvent c'est moi qui regarde les mails. Des fois c'est vachement dur de pouvoir répondre. Y'a des mecs qui m'ont demandé des photos, des bios, etc, des trucs tout cons, parce que y'a beaucoup de créa, au niveau graphique, qui sont chez Marc qui a son Mac mais qui n'est pas connecté sur internet... Chez moi, j'ai un PC connecté mais je suis comme un con parce que j'ai pas tout chez moi, sinon, ça me prend 2 secondes d'envoyer un Mail avec 5 photos et la bio. Là, j'ai pas pu le faire parce que j'ai pas les photos sous la main et c'est vraiment con. Moi, ça me met en mauvaise position par rapport à ces gens-là qui ont l'initiative de faire un truc sur nous et nous, on n'a même pas pu continuer à les aider. Mais bon, c'est pas immuable, ça peut changer...
Pourquoi il n'est pas possible d'avoir toutes les paroles de vos chansons ? Par exemple "nawak" est indisponible...
K : Parce que Marc l'a pas écrite [rires]
D : Nawak, ça veut dire n'importe quoi. Les paroles, t'écris ce que tu veux...
K : On laisse aussi les gens se faire chier un petit peu à écouter [rires]
Enfin, vous le voyez comment l'avenir du "néo-métal" ?
D : Je ne sais pas ce que c'est ! [rires] J'ai entendu le mot un jour, il paraît que c'est ce qu'on fait...
K : Il évoluera, comme tous les styles. Et je ne me suis pas posé la question avant.
Quelque chose à dire ?
B : Merci
K : Merci beaucoup !
D : Et spécial dédicace à tous ceux qui sont venus mettre le feu ce soir !
Et merci à ~G [Enhancer], trinitacode, Alex [nameless], Pierre, Jimi (Funcore), Be, Noisy et les Pleymo (sans oublier le staff !!!)
photos live (09.01.00, l'Escapade, Hénin Beaumont) ©W-Fenec.org et Oli