Place-id oscille entre rock et métal, pas évident de les ranger quelque part alors on les met du côté métal car les guitares sont trop "agressives" pour l'amateur de rock lambda... Basé à Toulon, le trio se compose de Vincent au chant et à la guitare, de Fabien à la basse et de Pascal à la batterie. Ils partagent des concerts avec Fis(ch)er et Black Bomb A avant de se lancer dans l'enregistrement de leur premier maxi Vers l'intérieur.... Ce maxi sort à la fin du printemps 2003.
C'est en 2006 que sort le premier album du groupe : Aquarium - Figurine - Centrifuge.
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Place-id / Chronique LP > Aquarium - Figurine - Centrifuge
Aprés un maxi prometteur, Place-id revient avec un album au nom étrange qui semble sorti d'une exquise joute de mots : Aquarium - Figurine - Centrifuge. Enregistré et mixé au Studio Update par Serge Begnis, il met parfaitement en valeur l'ambivalence du trio qui n'a pas eu envie de choisir entre mélodies pops et attaques métalliques, on a donc encore le droit à du gros son mais très propre, le mastering réalisé par Sean Magee (Placebo, Coldplay, Pink Floyd...) aux studios Abbey Road de Londres permettant à tout le spectre des sons et des émotions d'atteindre nos oreilles.
Si la guitare est impeccable qu'elle soit douce ou très agressive, le chant me laisse un peu perplexe quand il se va flirter avec des aigüs assez élevés (surtout sur "Céleste"), je suis assez peu réceptif aux exploits des castrats ou de n'importe quel Bellamy (Muse) et je préfère quand Place-id laisse cette voix/voie de côté pour se faire mélodique sans forcer ("Extase") ou traficote les sons vocaux ("Indigo"), laissons le chant/champ libre aux notes élevées aux demoiselles comme Svetlana qui pose la sienne tout en douceur sur le trop court "Interlude" (qui semble être le titre du morceau représenté par trois petits triangles ou Deltas au dos du digipak agrémenté de jolies photos).
Vers l'intérieur... était le début des aventures des Toulonnais qui pouvaient progresser dans différents domaines, c'est chose faite sur Aquarium - Figurine - Centrifuge où les harmonies sont bien mieux gérées et où les parties métal sont moins "bateau", moins marquées par d'autres groupes et servent vraiment les quelques titres qui envoient du gros/gras ("Failles essentielles", "Fébrile"). Le groupe semble être tout de même plus à l'aise avec leur facette pop et les arrangements en finesse, à la guitare acoustique de "Nébuleuse" vient s'ajouter un violoncelle puis la composition sombre dans la noirceur et la rugosité, c'est une belle demonstration du mélange des genres qu'ils vont presque renouveler sur "Saïa".
Aquarium - Figurine - Centrifuge surprendra les amateurs d'un rock chanté en français qui doit respecter des codes et des cases car Place-id continue de faire abstraction des schémas pré-établis et livre sa perception de la musique, quelque chose de précieux car de plus en plus rare...
Place-id / Chronique EP > Vers l'intérieur...
Vers l'intérieur... permet aux Place-id de se présenter en un gros quart d'heure et 4 titres. Commençons par saluer le bon boulot de Luc Dehi (Fis(ch)er, Kubrik...) qui a très bien réussi la production de ce maxi au théâtre Galli de Sanary. C'est très propre, très bien mixé et pourtant ça n'a pas du être facile de combler les attentes du groupe qui laissent cohabiter des passages pop-rock très mélodiques avec des moments de rage pure. Le chant comme les instruments alternent avec facilité dans les deux registres mais on sent que quelques détails sont encore perfectibles... Par exemple les gros riffs de "Pulsions chronques" sont assez classiques et gagneraient en inventivité, le chant aigu touche ses limites sur "Divine" ("laisse la place à ce monde / lancinant songe..."), certes il ne franchit pas la ligne rouge mais on le sent sur la corde raide... Quelque part, je me demande si ce n'est pas "fait exprés", tant le groupe semble vouloir nous amerner prés du gouffre, dans l'idée, ça me fait penser à la mélancolie de Staind (plutôt période Break the cycle), musicalement les passages néo et autres plus rock pourraient également s'en approcher mais on est davantage sur les terres des premiers KoRn pour quelques rythmiques ("Pulsions chronques") et sur des cris "screamo". Vincent met en valeur sa voix sur les parties plus mélodiques derrière lesquelles les guitares posent des accords déchirés ou des petites notes plus claires ("Espoirs illusoires")...
Vers l'intérieur... ne respire pas vraiment la joie de vivre et comme c'est plutôt rare de trouver un groupe de néo-métal/rock sur ce terrain là en France, Place-id doit pouvoir rapidement se faire un nom, leurs "espoirs" ne resteront alors pas longtemps "illusoires"...