APC : mer de noms Le cercle ne semble pas parfait à première vue mais en s'explosant le cerveau et les yeux, il paraît qu'il le devient... Peu importe, à l'écoute, c'est un album proche de la perfection et qui forme un cercle sans fin. Un album doux, lisse, à la production nette et sans bavure qui prouve que Maynard n'est pas Tool et que Tool n'est pas que Maynard. Une sacrée bonne nouvelle en somme. Cette Mer de noms est assez chaude dans l'ensemble, les paroles et le chant sont moins tourmentés et plus tournées vers les relations humaines, d'où une cascade de prénoms, d'histoires, et de bonheur dans la voie de MJK. "The hollow" ouvre les débats et donne le ton, les guitares seront légères, épurées, les rythmiques à la fois discrètes et percutantes. Les arrangements sont subtils, placés, le tout est plus qu'agréable et se laisse écouter sans suorciller. Si on s'enfonce un peu plus dans les compositions, on découvre de petits trésors d'effets, de distorsion Magdaléniesque, des guitares au son excécrable qui avoisinent d'autres au son clair et à la beauté d'une "Rose". On se fait également piéger par les breaks de Billy, on passe d'un tempo à l'autre comme si cela coulait de source, la Beauté nous Endort et ne nous surprend pas. Et sur quelques passages, MJK nous replonge dans des tourments Tooliesques "Thomas" ou "Thinking of you" étant presque des morceaux spitiuels. Douce révélation de cette autre Maynard que l'on croyait prisonnier à tout jamais de son rôle du roi de l'outillage... Souci de la perfection, création d'ambiances détaillées Renholderiennes, l'opus se termine par une sorte de prière et aprés un léger blanc, le son de la guitare remonte, l'album s'achève mais ce n'est que l'itroduction de "The Hollow". Bon courage pour sortir du cercle...