Natif de Chicago, Pelican est l'une des sensations métalliques de ces cinq dernières année. Surdoué, un peu à la manière d'un Cult of Luna, dont la trajectoire au sein du microcosme post-metal/ hardcore semble être similaire, le groupe a fait ses débuts dès 2003 avec un EP éponyme qui a d'entrée explosé à la face des critiques, mettant du même coup le public amateur du genre à genou. Le choc une fois passé, Pelican pouvait désormais faire valoir, à l'image des mancuniens d'Oceansize, son exceptionnelle capacité à mêler le quantitatif et le qualitatif. Signé chez Hydrahead Industries, label métal indépendant de référence fondé par Aaron Turner (Isis), Pelican est devenu en l'espace de deux ans, l'une des formations phares de l'écurie qui compte pourtant dans ses rangs rien moins que Neurosis, Knut, Botch, Jesu, Cave in ou Coalesce. Une trajectoire météoritique entamée via son premier EP et brillamment poursuivie avec Australasia en 2004, le premier album du groupe, et définitivement confirmée avec Pelican : March into the Sea EP et The fire in our throats will beckon the saw (2005).