Path of no return: Black nights coming A un K près, on aurait pu assimiler le titre Black nights coming à une éruption métallique des Monty Pythons, mais non Path of no return est à des lieues de l'humour british. Barrages de guitares bien sentis, puissance de feu calibré et undébit de sortie réglé au maximum, les suédois défouraillent comme Fear my toughts, Converge ou Inside Conflict.
Mise en bouche rude et rèche, "Face of angels" donne un aperçu net de quoi il en retourne, Path of no return n'économise pas sa peine, hurle, gueule, violente ses guitares, entame ses peaux de toms, arrache des étincelles aux cordes de sa basse, la dévastation est plutôt spectaculaire mais laisse apprécier les côtés subtils de la chose, un changement de tempo ici, une broderie de guitare là, une symbiose et tête-à-tête guitare/batterie dans les coins, que l'on retrouve tout on long de l'album sur "Black nights coming", "Holocaust" ou"Holywwod whores".
Alors que certains ont décidés de l'inutilité de l'artwork (With Teeth de NIN comme exemple rapide...), Path of no return sort un artwork travaillé et même agréable à l'oeil, qui s'accorde aux climats des chansons comme "Holywood whores".
Quelques notes de guitares acoustiques et une ambiance éthérée ramènent à Nostromo, mais l'apaisement n'est que de courtedurée, Path of no return ne s'en sort pas trop mal sur ce mode silencieux, "When drops of sadness falls" et son mode mi-acoustique dissolve le marbre tourne au chaos sur la fin, et donne des accents de Unearthed, mais sert de pause bien mérité dans ce déluge obscur, et violent.