Depuis la mort récente (et définitive ?) de PanterA, les fans pleurent la voix d'outre-tombe de Phil Anselmo et les riffs irréels de Dimebag Darrell. En bon élève des sciences mercatiques et autres diciplines de "remplissage de fouilles", Elektra s'engouffre donc dans la brèche en jouant sur la corde sensible (!!!) des fans de la défunte formation. Comble d'originalité pour du PanterA, le best of s'intitule
Pour commencer, les artworks, d'une grande sobriété, ne se font absolument pas la vitrine de ce que renferme le boîtier. On peut même parler d'austérité... Première écoute... et déjà la mélancolie de longues heures de headbanging sauvage fait son œuvre. Les titres semblent avoir été remastérisés et certains gagnent en puissance. Bien entendu, ils n'ont pas été choisis au hasard. Que du culte... coiffé de quelques faux bonus. On retrouve ainsi les monstrueux "Cowboys from Hell", "Domination", "Mouth for war", "Walk", "Fucking hostile", "Becoming", "I'm Broken", "5 minutes alone", "Drag the waters", "Revolution is my name" et les mythiques "Cemetery gates", "This love" et "Planet caravan". En guise de "bonus", Elektra nous sert "Where you come from", un titre qui faisait déjà office d'extra sur le live officiel 101 proof, puis "Immortaly insane", issu de la bande originale de Heavy metall 2000 et "The badge" également enregistré pour les besoins d'un film, en l'occurence The crow.
Si on peut regretter l'absence de vrais inédits, (dont la maison de disque devrait, en toute logique commerciale, nous gratifier sous peu) et s'interroger sur l'utilité de Reinventing Hell, concédons tout de même qu'il ravira collectionneurs et néophytes. Les autres passeront leur chemin...
Chronique LP / Reinventing Hell
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