olten - mode Tiens, j'ai reçu un truc de world music à base de percus africaines... Ah non, c'est du post-hard-core sludgé quasi instrumental qui tabasse. Parce que si Ølten fait des choix douteux pour ses artworks, les Suisses ne se trompent jamais quand il faut asséner un gros coup de caisse claire ou rajouter un poil de grain à une saturation déjà énorme. A ranger alphabétiquement comme musicalement entre Moanaa (l'énorme découverte de l'année) et Omega Massif, Ølten confirme avec cette heure de musique (un peu moins mais le temps ralentit à l'écoute) tout le bien qu'on pensait d'eux et s'ils n'ont pas un article plus long qu'un "En bref", c'est que les mots (et je l'avoue le temps car on a déjà dépassé la deadline quand j'écris l'article) me manquent pour dire combien c'est beau, puissant, ensorcelant, captivant et réussi à tous les niveaux quoi que le combo fasse. Que ce soit pesant ou plus rapide ("Mamü"), avec ou sans hurlements ("Gloom" qui existe aussi en version instrumentale), intégrant ou non des parties plus douces, ça fonctionne à chaque fois alors ferme les yeux, augmente le volume, respire un grand coup et plonge.