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Numéro :
Mag #35
Mass Hysteria est en couv de notre nouveau mag ! Les furieux ne sont pas les seuls à être interviewés puisque tu peux également lire les réponses à nos questions de Frank Turner, Therapy?, Mia Vita Violenta, Seeds of Mary et Bukowski.
Ohhms délivre toujours des productions plus qu'honnêtes. Les Anglais excellent dans leur registre stoner-doom limite prog, mais certains de leurs choix me laissent perplexe. Fallait-il étendre au maximum "Subjects" (plus long que les 3 autres pistes réunies) alors que le morceau explore plusieurs directions avec d'énormes breaks calmes qui séparent les moments de saturations ? Le groupe avait les moyens de faire trois plages différentes mais a préféré l'élongation (aïe), et avoir à réentendre certains hurlements ou quelques chœurs à l'arrière-plan, alors qu'ils n'apportent pas grand-chose, est plutôt dérangeant. Par contre, quand le combo laisse divaguer les guitares et les rythmes avec de petites mélodies un poil agressives ("Shambles" !) ou milite pour l'abandon des armes ("Firearms") en insistant avec un très bon riffing et une introduction punk, rien à redire ! Pour "Calves", je reste un peu sur ma faim car les parties claires sont sublimes alors que celles qui jouent plus sur la lourdeur sonnent un peu trop facile avec un chant vénèr pas toujours au niveau du reste. Ce nouvel album d'Ohhms laisse donc un goût amer puisque s'il est bon, on se dit qu'on n'était qu'à quelques détails d'un truc encore mieux !
Après le remarqué Cold, Ohhms revient avec The Fool et poursuis dans la pas si droite lignée de disques qu'ils nous offrent depuis 3 ans. Même style d'artwork, même soin attaché au son granuleux, même ambiance pesante. Tout n'est cependant pas pareil puisque sur ce format long (6 titres et plus de cinquante minutes de musique), les Anglais se permettent un morceau de 75 secondes dont le titre ne commence pas par "The", l'inaugural "Shuffle, cut and reveal" est en effet une introduction acoustique qui permet de faire le lien entre le silence et le déluge de riffs qui s'abat sur nous par la suite avec "The magician". Le chant clair s'obscurcit parfois pour devenir un peu gueulard, c'est un peu maladroit sur "The hanged man" alors que sur "The world" cela fait ressortir le rayon de lumière qui perce ensuite à travers ses ténèbres. Je préfère tout de même le Ohhms qui plaît aux femmes, celui qui sait adoucir ses notes pour jouer de ses charmes ("The lovers") ou celui qui repousse toutes les frontières et étale sa classe pendant plus de vingt minutes avec un "The hierophant" qui monte en pression, passe du sludge doomisant au métal rouillé parsemé de larsens avec des banderilles prog mais surtout un plaisir continu.
Que les punks passent leur chemin. Cold, le nouvel EP d'Ohhms tient plus d'une demi heure avec seulement deux titres, et pas avec des patterns à 220bpm. Les Anglais officient dans un doom progressif aux accents post-metal majestueux, avec une voix à dominante claire et l'avantage de ne pas sonner exactement de la même manière que tous leurs confrères sabbathiens qui pullulent. L'EP s'ouvre sur "The anchor" qui tisse une longue litanie somptueuse avant d'écraser la tonalité six pieds sous terre tout en restant là encore au-dessus du panier. Après un solo ouvertement hard rock et un break monolithique, les revoilà qui relancent un énorme rouleau compresseur sludge accompagné d'une incantation chamanique des plus gargarisantes. Le morceau se termine en apothéose sur une douce ambiance psychédélique jam 70's qui débouche sur un final bien épique. Un ensemble très progressif donc, lié par une atmosphère assez prenante. Le deuxième morceau continue dans le même style, avec beaucoup de changement d'ambiance également et des riffs tout aussi bons, dans une veine plus sombre et un chant plus rauque. Une formule qui fait ses preuves en format court et qui ravira tout les amateurs de musique progressive.
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