Ohhms - The fool Après le remarqué Cold, Ohhms revient avec The Fool et poursuis dans la pas si droite lignée de disques qu'ils nous offrent depuis 3 ans. Même style d'artwork, même soin attaché au son granuleux, même ambiance pesante. Tout n'est cependant pas pareil puisque sur ce format long (6 titres et plus de cinquante minutes de musique), les Anglais se permettent un morceau de 75 secondes dont le titre ne commence pas par "The", l'inaugural "Shuffle, cut and reveal" est en effet une introduction acoustique qui permet de faire le lien entre le silence et le déluge de riffs qui s'abat sur nous par la suite avec "The magician". Le chant clair s'obscurcit parfois pour devenir un peu gueulard, c'est un peu maladroit sur "The hanged man" alors que sur "The world" cela fait ressortir le rayon de lumière qui perce ensuite à travers ses ténèbres. Je préfère tout de même le Ohhms qui plaît aux femmes, celui qui sait adoucir ses notes pour jouer de ses charmes ("The lovers") ou celui qui repousse toutes les frontières et étale sa classe pendant plus de vingt minutes avec un "The hierophant" qui monte en pression, passe du sludge doomisant au métal rouillé parsemé de larsens avec des banderilles prog mais surtout un plaisir continu.