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Au cours de l'été 2002, le groupe Crisis Project se désagrège petit à petit et devient rapidement une nouvelle formation : Notion Aura. La base reste la même : Sebastian à la guitare, Pierre à la batterie et Stéphane, le deuxième guitariste, devient bassiste pour un temps, mais un nouveau chanteur fait son apparition en la personne de Pierre. Fatigué de faire des reprises, Sebastian se plonge dans la composition de titres pour le groupe.
En 2004, Notion Aura a trouvé la stabilité avec un nouveau chanteur, Gregory (que l'on retrouve également au sein de Radius System) et un nouveau bassiste Matthieu (ancien bassiste de Bad Trip). Avec deux autres groupes, Radius System et For the Cult of the Modern Life, ils forment le collectif ByKultKrew. A l'été 2007, Greg quitte à son tour le groupe pour se consacrer à ses autres projets musicaux (Radius System, Time to Burn).

Notion Aura / Chronique EP > Notion Aura

Notion Aura Cette démo éponyme de Notion Aura est une démo sortie sans bruit, discrètement, mais qui à l'inverse de nombre de production, inquiète sérieusement par son potentiel. Gregory Hoepffner, à la fois chanteur de Notion Aura et de Radius System, se retrouve derrière le mix de cette démo et y retrouve une seconde vie. Alchimie indéfinissable, Notion Aura gravite entre sphère rock et nébuleuse métal, cette démo faisant tout, sauf confiner le groupe à un style recyclé à volonté. Titres volatils et kaleïdoscopiques, les compositions sont à la fois compactes, soufflerie industrielle, plus aériennes, avec un groove de basse bien senti, ou intenses, fusantes et introverties. Notion Aura évite l'écueil du manque d'originalité, et se compare avec difficulté, au pire à Incubus ou After taste.
Les guitares de Notion Aura se font douces, violentes, intenses, "apnaissance" surgit tel une hydre métallique, basse diluvienne, très groovy, alors que "black milk" se fait moins hypnotique, plus dansant, un chant très rock, qui apporte une touche identitaire à Notion Aura, le chant très mélancolique de "Da vinci" suffira pour s'en convaincre, ainsi que celui sur le très éclectique"Shellshock", plus violent et plus country. Les guitares se trouvent à tous les niveaux du plan sonore, propulsées un bon nombre de fois par une basse claquante, qui fait du pied à Red Hot Chili Peppers, et une batterie emmenant l'ensemble dans d'autres strates musicales, le tout sachant se placer à la limite d'un sludgecore, comme l'instrumental "Fading over red".