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Biographie > Noswad

Des lycéens adeptes du néo-métal dont les figures incontestées sont alors Korn, Deftones ou Incubus veulent monter un groupe. C'est ainsi qu'en 2001 les quatre jeunes pousses décident de donner vie à leur projet en formant Noswad. A force de répétitions, le groupe réussit à constituer un répertoire et commence à jouer sur Valence et ses environs. Le groupe enregistre un premier maxi qui voit le jour fin 2003 et apparaît sur deux compilations Meltown Project - Vol. 1 et Class' Rock 2003.

Le groupe déménage ensuite sur Paris, change son line-up et sort l'album From dust till dawn en 2012.

Interview : Noswad, From questions to answers (oct. 2012)

Noswad / Chronique LP > From dust till dawn

NoSwad - From dust till dawn Découverts par Rémiii en 2004 avec leur premier maxi, les Noswad hésitaient alors entre un métal lorgnant vers Aqme et un autre plus rock tourné vers Stereotypical Working Class.
Presque 10 ans, un album et un EP plus tard, le groupe a changé de line-up mais également de style, lâchant progressivement ses premiers émois néo pour se tourner (tels les Doggystyle/Headcharger) vers un stoner burné qui fleure bon le désert de la frontière mexicaine.
Moins frappadingue que l'ambiance qui règne au Titty Twister, ce nouvel album sait mesurer les rythmes pour se la jouer cool (et émouvant sur «Suspended in time») ou les accélérer pour foutre (des) la pêche(s) (le dépoussiérant «Surprise me»). A la variété des rythmes s'ajoutent des riffs serpentant et un chant qui fédère par ses mélodies accrocheuses qui parfois en font peut-être un peu trop («Stick to the ground» finissant par être lassant).
Avec l'arrivée de son chanteur Vincent chez Aqme, Noswad est un peu plus entré dans lumière, avec cet album nocturne, ils ont de quoi y rester quelques temps.

Noswad / Chronique EP > La part des choses

Noswad : La part des choses Au risque de paraître féroce, Noswad a le chic pour faire des introductions caricaturales ("Libère moi") qui m'ont plus fait peur qu'autre chose. Heureusement, la suite des évènements rattrape souvent ces maladresses. Voulant se démarquer de ses influences, le groupe livre plutôt une sorte d'Aqme mêlé à du Stereotypical Working Class mais agit quelquefois de manière hésitante. Pourtant des éléments sauvent ce groupe. Premièrement leur engagement, on sent qu'ils s'investissent dans ce qu'ils font et qu'ils jouent avec leurs tripes ("Vice de conscience"). Ensuite, même si le chant est encore perfectible, les paroles évoquant souvent les relations à autrui ou les problèmes d'ego, sont assez bien construites ("Trust"), jouent avec des images et chose très positive, évitent les niaiseries de rigueur. Parfois, en contrastant passages planants et structures plus rentre-dedans, le groupe s'approche d'un émo relativement bien envoyé ("Regard hâtif") pour un jeune groupe comme celui-là. Néanmoins, le combo devra encore creuser son sillon plus profondément, mais aux vues de ce premier jet, on peut supposer que ce groupe est apte à dépasser les limites de sa Drôme originelle. Ayant eu l'opportunité d'écouter des pré-productions de cet été, on peut dire que le quatuor a travaillé son expression, la rendant plus personnelle. Le son de La part des choses est moyen, mais pour un premier maxi, ne soyons pas trop exigeant d'autant plus que l'aperçu de leurs fameuses pré-productions permet d'avancer que Noswad a gagné en puissance et en précision. Suite au prochain épisode...