nostromo : eyesore "Epitomize" est le premier des 5 titres de ce maxi, un petit tour dans le dico anglais/français nous permet d'apprendre que ça veut dire "résumer", mais ce titre ne résume pas Nostromo, il incarne (2ème sens) plus son côté brutal, rapide, son côté 'core'. Double pédale fearfactorienne souvent à fond, chant guttural, guitares à peine essoufflées par un sprint continu, en moins de 2 minutes, on a compris que Nostromo n'était pas là pour plaisanter. Mais bon, "Epistomize" ne résume pas Nostromo et l'intro de "Avoid the truth" montre une autre facette du groupe, le côté plus mélodieux, ou en tout, le côté qui sait créer une mélodie pour la faire imploser ensuite. Le son n'est pas si lourd que ça, la rapidité des riffs et les changements des rythmes cadencent les mouvements de tête de l'auditeur, les breaks où règnent un calme peu rassurant laissent les zicos respirer et bing, on repart. La batterie est assez fabuleuse, chaque morceau regroupe tout un tas de plans ce qui évite de tomber dans cette lassitude qui plombe beaucoup de groupes de grind qui se cantonnent au grind. Là, les rythmes prennent énormément d'importance, l'écoute de "Collapse" nous le confirme, basse et batterie nous pètent à la tronche nettement plus que le chant écorché de Javier. Les passages "calmes" sont assez terribles, ce groupe est vraiment barré ! Ok, ce n'est pas Fantômas mais les titres sont quand même très riches, les effets de stéréo sont habilement utilisés, notamment sur "Twist the knife" (une reprise de Napalm Death) et surtout : ça pulse à mort. Il y a de la rage et de l'énergie dans ces 5 titres et on le sent, alors forcément ça se propage... Hum, j'ai commencé par dire que Nostromo n'était pas là pour plaisanter, bah, je me suis peut-être gourrer étant donné le petit truc caché à la fin (le morceau de Napalm Death presqu'entièrement bruité à la bouche !!!).