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Numéro :
Mag #58
On a charbonné pour te livrer, relativement rapidement, un gros numéro avant de terminer l'année. Au menu : Empire State Bastard qui a profité de son concert parisien pour répondre à nos nombreuses questions, tu pourras lire également le live-report de leur show et une chronique de leur album. Côté interviews, il y en a d'autres comme celles de Benefits, Exsonvaldes, Princesses Leya, Bottlekids, 7 Weeks, Unspkble, Dusk of Delusion et Bad Situation ! Et on ajoute Blood Command qui inaugure une nouvelle rubrique qui fait honneur à la Norvège ainsi que l'équipe de Ca dégouline dans le cornet !.
Nord / Chronique EP > The implosion of everything that matters
J'espère que tout ce qui compte pour Nord ce n'était pas les guitares car elles ont totalement disparu ! Comme si elles avaient implosé sans laisser de traces... Si cet EP n'est qu'une expérience pour voir comment un groupe plutôt "post-HardCore" s'en sort sans ses grattes, c'est plutôt réussi car les divers chants, la batterie, les arrangements et les parties de clavier donnent une âme aux cinq morceaux. Si c'est une évolution du groupe (provoquée en partie par le confinement), je ne suis pas sûr d'adhérer bien au-delà. Les nappes de synthé ont beau être sympathiques, je n'ai pas assez d'endurance dans ce domaine pour m'en coltiner pendant une heure. Pour te donner une idée, "Candles" est le morceau sur lequel j'accroche le moins et je déplore quelque peu la présence des cuivres sur "Thuth philters" qui s'en sortait mieux sans, d'après moi. Oui, je suis peu ouvert à ce genre de choses. Je préfère quand c'est grave et mouvementé, comme sur le très beau "Incantation" partagé avec Yuki (Presence of soul) ou quand ça blaste avec une basse qui gronde et un chant bien métallique pour attaquer ("Sexorcism"). Très porté sur l'électro "The implosion of everything that matters" m'évite la noyade grâce à ses rythmes et la pureté de la voix mais accentue mon sentiment à la fin du disque : où va Nord ? Seraient-ils en train de me perdre ?
Nord / Chronique LP > The only way to reach the surface
Si Nord ne nous est pas inconnu, c'est que le groupe officiait par le passé sous le nom de Light Deflection, l'arrivée d'un quatrième membre (Manu à la guitare et aux claviers) a incité le groupe a changer d'appellation pour en prendre une plus commune (on a un Nórd (2002) déjà chroniqué ici, on en trouve au Québec, en Roumanie, au Japon, en Suède, en Belgique...) mais continue d'affirmer un style qui mêle ses inspirations à base de styles qui tiennent eux aussi en 4 lettres (post, math, prog ... rock et même hard ou core). Après l'album And now there's only a river left behind (qui nous a échappé), le combo est retourné au printemps 2019 bosser au Boss Hog Studio avec Clément Decrock (General Lee, Voice Of Ruin, Anorak, Tang, The Prestige, ...) et sort donc The only way to reach the surface lors de ce printemps 2020.
Les qualités entrevues avec leur premier EP sont confirmées ici, la distance, bien plus longue, permet au combo d'explorer encore davantage de pistes vers le métal (des passages hurlés, d'autres très marqués par le post hard core) tout en conservant le pouvoir ensorceleur de la voix de Florent et une base rock alternatif avec des distorsions douces comme un groove plus mesuré que sur les élans progressifs ou matheux que ne se refuse pas le quatuor. Leur plus grand talent est certainement de passer d'une ambiance à l'autre avec une facilité déconcertante, d'un moment calme avec un chant doux, on se retrouve sans s'en rendre compte dans un déluge de riffs chaotiques avec une voix screamo. Les Franciliens ne reculent devant aucun défi, pas même celui d'incorporer des interludes d'une grande délicatesse entre des titres au format plus "classique" et de terminer leur œuvre (c'en est bien une) par un mouvement épique qui doit leur permettre de quitter les profondeurs pour remonter à la surface, un chemin tortueux qui nous fait vivre toutes sortes d'émotions et confirme l'idée que Nord maîtrise son sujet de A à Z.
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