Ils sont de Marseille, ont écouté MadBall et 25 Ta Life, réveillent les foules, enragent le public, et sont aujourd'hui inévitables sur les routes de la scène HxC /oldschool française... None Shall Be Saved ! Check Knowledge is the key... !
Le groupe revient dans les bacs à la fin de septembre 2005 avec Those days are gone.
Infos sur None Shall Be Saved
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Liens pour None Shall Be Saved
- CustomCore Records: site du label (244 hits)
Liens Internet
- musik-industry.com : webzine rock/métal/ciné
- Glaz'Art : site officiel
- Les acteurs de l'ombre : webzine éclectique sur le métal
Métal > None Shall Be Saved
Biographie > NSBS
None Shall Be Saved / Chronique LP > Enemy of a world gone blind
En intro, "Story of courage", une petite histoire narrée en anglais à propos de guerriers grecs perdus au milieu de nulle part qui font face à des ennemis bien plus puissants, et de ces combattants (des Thermopyles ?), aucun ne saura sauvé, None Shall Be Saved, un roulement et quelques riffs plus loins, c'est sur "The warriors" que le nom du groupe est scandé en écho à cette intro. Le HardCore est un style qui aime cultiver les clichés, le fer de lance de l'écurie CustomCore Records (Caedes, Hate Me Tender, In Other Climes, Primal Age...) ne déroge pas à la règle, bien au contraire ils en jouent et s'amusent à réciter les gammes du mouvement au coeur de titres percutants et abrasifs. Dépassant rarement les 3 minutes, les titres enchaînent les idées à vitesse grand V même quand le tempo se ralentit pour mettre en relief les instruments (promenade sur le manche pour la gratte -"Street corners"-, harmoniques articielles pour "Burning wings", sympathique passage basse/batterie sur "Land of liberty"...). Bien que tenu impeccablement, le chant est pour moi le point faible des NSBS, il reste trop monotone malgré un engagement constant, quelques effets saturés et le renfort du chant lourd de Pierre (de Knuckledust, grand fan de disco...) sur "Selfish man" puis de Fred (d'Unfit) qui fait les choeurs de "The struggle goes on". Passés deux-trois morceaux, il a beau toujours être à l'attaque et relancer la machine, il ne fait plus vraiment mouche et se fond dans la masse, perdant son pouvoir de percussion.
Trop rapide pour qu'on s'en lasse, Enemy of a world gone blind est une nouvelle preuve qu'il faut compter avec None Shall Be Saved en terme de HxC "classique" (même si la très jolie pochette l'est nettement moins). Ceci dit les amateurs du genre plus exigeants feraient bien de poser leurs oreilles sur leurs voisins d'In Other Climes dont l'album m'a bien plus marqué.
None Shall Be Saved / Chronique LP > Those days are gone
Le HardCore des familles n'est pas forcément mon rayon de prédilection mais si un album 12 titres (33 minutes !) ne m'ennuie pas, c'est qu'il doit être au-dessus de la moyenne des productions HardCore... None Shall Be Saved n'est pas franchement original mais séduit par la variété des ses compositions et par la qualité de son chanteur dont la voix arrache à peu prés tout sur le passage de son timbre... C'est écorché, à vif et ça leur donne une énergie démesurée (que les guitares au son plutôt rock ne renforcent que par la vitesse, leur puissance de feu étant contenue). Si les influences New Yorkaises se font sentir et qu'on a le droit aux traditionnels choeurs (notamment sur le titre "None shall be saved" histoire qu'on retienne bien leur nom et qu'on puisse le gueuler lors des shows), la différence se fait ailleurs, avec le chant lourd ("Faceless friend") ou avec la baisse du tempo ("Underneath the truth") par exemples. On sent les Marseillais avides de changements et d'ouvertures, si en général ça leur réussit, ce n'est pas toujours le cas comme en témoigne le titre ortienté punk éthylique qu'est "Our values"...
Ils enfoncent le clou placé avec leur précédent EP (Knowledge is the key...) (et en remettent une couche sur leur "Enemies") avec des morceaux capables de faire exploser les pits, le moshing sera de rigueur sur les bombes que sont "Payback" ou "Requiem for my dream". Le skeud se referme avec "...hides the soul of the devil" (tout un programme) et 91 secondes de "douceur", les frappes restent lourdes mais les guitares rendent les armes... juqu'au prochain combat.
Avec Thoses days are gone, None Shall Be Saved montre qu'ils ne veulent pas se laisser enfermer dans leur style et s'affirme à la fois comme un acteur majeur de la scène HardCore française et un leader au sein de l'écurie CustomCore Records !
None Shall Be Saved / Chronique EP > Knowledge is the key...
Intro calme, on se croirait sur un skd de hip hop, on se laisse embarquer...et on se réveille par la folie furieuse NSBS, sur "Rules are said", pas loin de l'outro de fin sur "Hold it on" (MadBall), une bombe qu'on prend dans la face sans préavis, putain que c'est bon !
"Check check, can trust no one" Sincèrement, dans le style NYHC and oldschool Hardcore made in marseille, on ne trouve pas mieux ! lol
Et plus sérieusement, lecteur, lectrice, écoute un seul morceau et tu seras le premier à piter dans ta chambre, moulinets et kicks à l'appui, ces mecs là défoncent leur batterie à la vitesse, détruisent leurs grattes avec des riffs de fous furieux, sans oublier la voix hargneuse, tantôt aiguë, tantôt braillée, parfois dans le style 25 Ta Life, satisfaisant à elle seule, et amplement, nos désirs ......:-) NSBS allie l'efficacité du oldschool ravageur, la sincérité du bourrin et la subtilité de la casquette!
This is dedication to our enemies we'll never let down whatever can say, we'll stay the same cos we know who we are ("Enemies") J'aime bien ce genre de phrase pas subtiles, surtout quand c'est sur une bonne grosse montée, méchante et rentre-dedans.
Ils ne nous laissent aucun répit, on reprend à peine sa respiration sur les parties plus lourdes de "Positive pain" que c'est déjà reparti pour un tour de danse, surtout quand comme moi, on passe le cd en boucle !
NSBS est loin du groupe à l'essai, malgré des influences bien repérables et digérées, il a trouvé un personnalité facassante, sur fond de mosh parts et de rythmiques ultra rapides et saccadées. On n'a qu'une envie, les voir sur scène, piter avec eux et prendre une claque.