Neck of the Woods - The annex of ire Estampillé death progressif, les Neck of the Woods sont surtout death, certes leur métal est un peu plus exigeant que la moyenne mais on reste assez loin des groupes vraiment prog'. La plupart des titres tournent autour des 5 minutes, on n'a donc pas trop le temps de voyager dans l'espace et les plans évolutifs/particuliers restent donc limités. Méconnus de ce côté de l'Atlantique, les Canadiens vont pouvoir charmer le monde entier grâce à Pelagic Records qui les signe après avoir été convaincu par leur premier album (The passenger, 2017) et des concerts à travers tout l'Amérique du Nord (et des prestations remarquées aux côtés de Converge ou Every Time I Die). Les natifs de Vancouver (le coin en bas à gauche du pays pour les hérétiques, les autres savent que c'est au Sud-Ouest) n'hésitent donc pas à sortir des solos qui filent au galop, des passages clairs et éclairant en terme instrumental (le chant restant malheureusement quant à lui toujours guttural) et à poser des digressions plus ou moins techniques qui finissent par se rattacher au propos et à se justifier. Pas mal de labels doivent être à la recherche du "prochain Gojira", ce groupe qui va de nouveau apporter une petite révolution dans la vision du death et mettre le monde à genoux, perso, je ne parierais pas sur Neck of the Woods qui reste très fidèle aux canons du genre mais c'est clairement dans la maîtrise des exercices hybrides qu'on trouvera la next big thing.