Scranton, ce bled que tous les fans de The office connaissent, n'est pas une ville imaginaire, la preuve, Motionless in White y est basé ! Si ce n'était qu'un énième combo metal core, Roadrunner ne les aurait pas signés, ils apportent une différence en amalgamant des éléments industriels (à la Spineshank) et gothiques (à la Orgy) qui semblent venir du passé. Pas sûr que ça plaise aujourd'hui mais ça me rappelle quelques bons souvenirs donc ça passe ! Avec une prod assez pointue et un chant agressif bien tenu, j'en viens même à déplorer certaines parties trop mélodieuses car dénuées d'originalité, elles ne servent à rien (à part charmer les programmateurs frileux ?). Des titres comme "Untouchable" ou "Voices" devraient être interdits ("Necessary evil" est lui sauvé par le featuring de Jonathan Davis de KoRn), le groupe lui-même pourrait les censurer plutôt que de les mettre à côté de "Soft", "Not my type: dead as fuck 2" ou "LOUD (Fuck it)" plages plus barrées (un peu de Marilyn Manson) ou plus violentes sur lesquelles Motionless in White ne semble pas calculer et faire vraiment ce qui lui plaît, alors, pour le prochain album, les gars, allez-y à fond ! (That's what she said).
Publié dans le Mag #29