Mihai Edrisch est un jeune quatuor lyonnais composé entre autre d'un membre de Simfela et Daïtro, les trois groupes étant tous réunis sur le label Alchimia.
Musique résolument chaotique, mais néammoins empreinte d'émotion comme pour les groupes Gantz ou Down for Life, Mihai Edrisch crée un brouillard sonore profondément intense, qui se perd en vague successives et teinté d'influences comme Knut, Lisabo, Shora ou Explosions in the Sky. Formé début 2001, le groupe enchaîne assez vite des concerts avec Daïtro, Simfela, Aghast et Gantz. Après une dizaine de dates en Europe centrale, Mihai Edrisch part enregistrer son premier disque en Espagne avec Santi Garcia. Le groupe prévoit également une tournée européenne en juin 2004 et un nouvel album début 2005.
Le groupe met fin à son existence début 2006...
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Qu'est-ce qu'une bonne chronique ?
- 41 commentaires
Ca aura peut-être échappé à certains mais tlm pt réagir à nos chroniques...
A partir de celle de Pooly au sujet de l'album de Mihai Edrisch ( L'un sa...
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Mihai Edrisch / Chronique LP > Un jour sans lendemain
La musique déchirée et les sentiments à vifs de Mihai Edrisch refont surface sur un optimiste Un jour sans lendemain, où la genèse et le trépas d'une vie y sont contés. Tel un programme prédéfini, un destin écrit, les verbes qui forment la tracklist d'Un jour sans lendemain, se suivent comme des perles sur un collier. "Vivre" en est l'adolescence, douce et candide, des guitares qui s'envolent en toute innocence vers un "Aimer", aux harmonies majeures, à la tension palpable, -je m'offre à toi mon ingénue, sans trop y croire-.
Basse qui remonte des tréfonds, guitares qui s'élancent sans filet, sans parachute, la voix de Mihai Edrisch coule au rythme d'un promeneur, peu être un peu plus tourmenté qu'un autre, voix poétique, voix qui pleure sans crier, qui parle sans chanter, qui se fait langueur sur des sanglots de guitares, des éclats de voix, batterie en point d'interrogation, "Souffrir" se fait malmener par les flôts. L'atmosphère se contracte au fur et à mesure de "Souffrir" et "Espérer", s'enlise au propre comme au figuré sur "Oublier", parfait reflet des paroles. Une vie brisée, un destin suspendu, "Survivre" lutte dans le brouillard, essaye de s'accrocher à un espoir furtif et subrepticement se laisse tomber vers le sombre "Mourir", qui lui s'envole lentement comme une libération. Mélopées douce, mélodies résignées, un chant qui se voile la face, l'alchimie de "Mourir" reste lente et agonisante, contraste avec les notes enlevées de "Vivre" ou "Marcher", donne du repos au tourment et au tourbillon sonore de Mihai Edrisch.
Mihai Edrisch / Chronique LP > L'un sans l'autre
L'un sans l'autre comporte en son sein une violente composante destructurée, un noyau qui vibre avec tachychardie, un flot noir de particules qui s'écoule et s'enroule en s'annihilant, tout en gardant un espoir sanglant sur un fond de fin du monde, où rien n'est éternel, ni la marche du temps, ni l'ordre des choses...
Mais croire qu'en une phrase tout est dit serait réduire considérablement Mihai Edrisch, de la même manière que leurs homologues anglais de Forever until October. Guitares scarifiées, basse lacérée, chant plaintif, batterie qui fibrille, Mihai Edrisch met toute son âme sur "je l'appelai" ou "les enfants".
"La pluie" est une version plus violente de "L'orage" de T.e.d., dôté d'un rythme obscurci et subtile qui se dévoile peu à peu, une basse glissante, grondante, qui râcle le couvercle avec de ses griffes, breaks qui s'enroulent en un maëlström électrique, pour finir en s'encastrant dans "Et pourtant"; Passages ou les ondes s'irrisent, se disolvent et s'éparpillent, Mihai Edrisch perd ses illusions, et pourtant garde l'équilibre sur le fil du rasoir.
Basse distordu, basse grondante, guitares hurlantes, guitares furtives, batterie disloquée, batterie martelante, l'univers sonore de Mihai Edrisch est une fresque fractale où les ambiances s'emboîtent, se bousculent, et où le chant apparaît, intermittant, incisif, accéré, comme sur "L'un sans l'autre", titre rempli de contraste. Mihai Edrisch manie également le piano avec le touchant "Les mémoires", et les mélodies sous-jacentes avec le très efficace "Conflit", tout en gardant une place de choix pour les passages instrumentaux comme sur "A demi mots" ou "Les arbres" et son intro acoustique troublante.