Le 26 juin 2022 c'est la clôture du Hellfest avec le tant attendu concert de Metallica. Adulés par les uns, détestés par les autres, les Four Horsemen seront pour moi la cerise sur le gâteau d'une double édition dantesque aux conditions climatiques étonnantes.
MetallicA au Hellfest 2022
La journée débute par un message inespéré, à savoir une place dans le Snakepit pour le concert de Metallica au Hellfest. Cette mini fosse de 250 personnes au cœur de la scène propose une vue imprenable de la scène et des conditions exceptionnelles pour assister au show. Quand tu sais que 60.000 personnes sont massées les unes contres les autres autour de nous, tu peux te considérer comme un putain de privilégié ! J'y serai avec entre autres mon meilleur ami Guillaume et ce bon vieux Flockos de Ultra Vomit.
Nous nous donnons rendez vous à 21h45 pour accéder à la droite de la scène, passage obligé pour accéder au fameux Snakepit. Initialement accessible à partir de 22h30, nous rentrons toutefois dans notre fosse privatisée dès 22h. C'est parti pour une bonne d'attente. Sabaton joue sur la MainStage 2, il faut parfois souffrir pour jouer les beaux, mais l'attente vaut largement le coup.
23h10. "The ecstasy of gold", la mythique introduction des concerts de Metallica, résonne enfin dans Clisson. Cela fait tellement d'années que le groupe est espéré dans la cité médiévale devant le temps de quelques jours la capitale mondiale du Metal que, voilà, le rêve est enfin devenu réalité : les Mets sont là et l'enchaînement "Whiplash", "Creeping death", "Sandman" enflamme littéralement le fest. Du Snakepit, la vue est fantastique. Le groupe se balade autour de nous, rien ne bloque la vue, aucune pression, nous avons même un espace suffisant pour nous déplacer. J'avais déjà eu la chance de vivre cette expérience en 2012 au Stade De France, mais au Hellfest, dans mon "jardin", c'est un autre monde.
Difficile pour moi de me concentrer sur la prestation du groupe, j'ai surtout envie de chanter, de sauter et de hurler mon plaisir avec mes amis et rentrer dans une bulle pendant deux heure. Bien sûr, il y a eu des pains de boulanger habituels mais l'essentiel n'est pas là. Le groupe semble heureux et je n'ai de tout façon d'yeux que pour James, l'idole absolue, toujours au top.
Se succèdent "Roam", "No leaf clover" (l'un de mes titres préférés), puis "Sad but true" et l'ironie de James avant de lancer "Dirty window" de St Anger. Le deuxième degré du groupe sur scène est génial, peu de formations de cette envergure peuvent se moquer eux-mêmes et d'un de leurs albums, pour en jouer ensuite un extrait devant 60 000 personnes.
Puis s'enchaînent quelques classiques comme "Nothing else matters" et "For whom the bell tolls". Le plaisir est intense de participer à ce show dans ces conditions et toutes les personnes dans le Snakepit semblent mesurer cette chance. "Seek and destroy" clôture la fin du set avant les trois rappels dont "Damage, inc." et "One".
Le groupe a changé sa setlist depuis le début de la tournée et cela n'est pas pour me déplaire. On notera une setlist malgré tout assez mainstream. Pas de "Trapped under ice" ou de "Bleeding me", jouées sur les autres dates (et malheureusement pour moi) mais un souvenir inoubliable qui restera gravé pour longtemps dans ma mémoire.
Le groupe termine sur un "Master of puppets" d'anthologie. Pas de doute, les maîtres étaient à Clisson et on s'en souviendra longtemps.