Mercyless - Pathetic divinity Alors qu'ils fêteront bientôt leurs 30 ans, Mercyless revient avec un nouvel opus, encore une fois charnière puisque seul Max Otero reste à la barre, Stéphane Viard, le guitariste de toujours a largement cédé sa place (même si son ombre traîne sur quelques compos et un gros solo). La formation est remaniée mais le style Mercyless est éternel... J'avoue avoir beaucoup de mal avec les "jeunes" groupes de death, à moins de sortir des trucs de fou (Gojira) ou de s'éloigner des sentiers battus, j'accroche assez difficilement, alors que les "vieux" qui font le job depuis ses plus belles heures, me renvoient à ma jeunesse et trouvent toujours grâce à mes oreilles, je peux donc m'envoyer du Loudblast, de l'Agressor ou du Mercyless sans me dire que ça n'apporte rien de nouveau, non les gars sont à la base du truc, ils ont donc carrément le droit de faire dans le old school, limite si je ne leur en voudrais pas de vouloir évoluer (sauf pour l'artwork, là, y'a faute, elles étaient vraiment mieux avant). Ça blast, ça growle, ça parpine, ça sort du solo hurlant, le son est assez chaud (la prod' est signée Philippe Reinhalter qui officiait dans Division Alpha) et ça ne déjoue jamais. Cure de jouvence et leçon de style, Pathetic divinity ne peut pas décevoir.