Mass Hysteria Live au Splendid de Lille (2007) Mass Hysteria Live au Splendid de Lille (2007) Les Dunkerquois de Seven avaient pour tache d'ouvrir le bal, pas fan ni de leurs précédents concerts, ni de leurs cds (ils défendent leur récent album Sainte éthique, je n'accroche toujours pas à leur métal à deux têtes chantant souvent en français, je passe donc une bonne partie du concert prés du stand merchandising où Mouss signe des autographes... Il traverse le public à la fin du set pour rejoindre les loges et se préparer à monter sur scène...
Le loop de "Contraddiction" retentit, la Mass prend place, Salut les furieuses, salut les furieux et c'est l'explosion. Riffs d'un côté, pogo de l'autre, joie partout, Mass Hysteria rayonne, irradie et ça va être comme ça pendant plus d'une heure et demie... Si les titres d'Une somme de détails sont presque tous joués (il manque surtout "Une joie kamikaze"), c'est avec deux bombes de Contraddiction (l'album le plus représenté avec le dernier) que les Hystériques se mettent en place. Le public est bouillant et les dernières compos ("Babylone", "Une somme de détails") déclenchent autant la furia que les premières ("Mass protect", "Knowledge is power"). En très grande forme (les problèmes de genoux semblent bien loin), Mouss ne tient pas en place et prend le temps de discuter avec le Splendid T'as quel âge toi ? 15 ans ! Y'a plus jeune ? Y'a 14 là ! ... et même 10 ans pour Dimitri, Qui allait à des concerts de métal quand il avait 10 ans ?, Yann lève la main ... Dimitri est né la même année que Mass Hysteria, le temps passe vite... "Des nouvelles du ciel" mais c'est pas un vieux avec une barbe, c'est plus les satellites précise Mouss qui n'a pas forcément le temps de finir ses phrases, plus pour rendre hommage à un groupe qu'il apprécie que pour montrer son impatience, Yann lache un riff de Gojira, l'occasion de Mouss de le titiller Ca te fait chier que je parle, la bonne humeur et les charriages sont de mise ce soir car quand Yann se plante, Mouss arrête le morceau alors que pas grand monde n'avait repéré le foirage de l'into, Rapha, c'est de la faute de qui ? Encore Yann, 3 fois il l'a plantée en répét' !. "Aimable à souhait" et ses 3 toms basse sont toujours là, tout comme "Millenium appauvri" et "Instant film", deux seuls survivants des deux albums précédents... "Se lover dans les flammes", c'est Pour les amoureux, y'en a dans la salle ? Pas tant que ça, y'a moyen de pécho les gars ! et de préciser qu'empaler et emballer ne signifie pas forcément la même chose... Une fois le "Zion" touché, le bleu n'éclaire plus que la toile où la charmante demoiselle de l'artwork est imprimée. La bronca ramène le quintet sur scène, nouvelle occasion de dire combien ils aiment le public nordiste Les deux parisiens (Yann et Nico) viennent de me dire que c'est carrément plus furieux qu'à l'Elysée Montmartre où c'était carton... Et de refaire parler la sueur avec "Echec" En solidarité avec les grévistes, si on ne gueule pas, on n'a rien !, petite dédicace aux groupes parisiens avec "Killing the hype" puis une partie du public est autorisée à montée sur scène pour "Respect to the dance-floor", ça bouge, ça se déhanche, ça jump et ça fait s'affaisser une partie de la scène ! Des grands coups de scotch blanc pour marquer l'endroit à éviter et le déluge de décibels prend fin avec un couple plus qu'explosif "P4" et "Furia" avec un Mouss qui termine dans le public, tout sourire.