Metal Métal > Masnada

Biographie > Masna quoi ?

Masnada existe depuis janvier 1996
Line-Up : Anton, batterie // Woz, basse, fx // Dav (a remplacé Vince durant l'été 2004), guitare // G-Rem, chant
Style : fusion hardcore...
CDs : la démo Hain Teny, Mas001, le nouvel album (qui tue) à sortir en septembre 2004 : Maîtres du je
Au programme de Masnada, grosses guitares, rythme surpuissant, à la croisée du métal hardcore et de la fusion. Comme si cela ne suffisait pas, des fond techno pour boosté l'adrénaline, des parties vocales époustoufflantes.

Review Concert : Masnada, Masnada à l'Octopus 2005

Interview : Masnada, il y a 25 ans : Grem Masnada

Interview : Masnada, G-Rem et un peu Woz (juillet 2005)

Interview : Masnada, une aprem en studio

Masnada / Chronique LP > Maîtres du je

masnada : maitres du je Il aura fallu attendre ce Maîtres du je, mais ça valait le coup ! Pour leur deuxième album, les Masnada ne se sont pas précipités et aprés de nombreuses préprods et l'assurance d'enregistrer le meilleur album possible, ils le sortent également dans les meilleures conditions possibles. Enregistré et mixé par Seb Fouble (au Harry'Son), masterisé par Jean-Pierre Bouquet (à l'Autre Studio), les Masnada n'avaient qu'à envoyer la sauce pour tout faire péter... et ce qu'ils ont fait !
"Le roi" donne le ton : textes très travaillés, mélodies qui s'impriment dés les premières écoutes, frappes précises, riffs matraqués, petits samples efficaces, alternance d'ambiances plus ou moins douces, plus ou moins agressives... Masnada a conservé son style (un croisement entre Lofofora et Mass Hysteria pour simplifier le schéma tactique) et a gagné dans tous les compartiments de ce jeu dans lequel ils sont passer maîtres. Seul "Libre" est selon moi un ton en-dessous, ce titre qui est aussi le premier single bénéficie d'une boucle et d'un tempo très interressants mais jamais il ne passe à la vitesse supérieur, les guitares gardent un côté lisse tout du long, personnellement, je préfère quand ça bastonne et donc les ultra énergiques "KmiKze", "Adelante siempre" (leu hymne) ou "Ultimate homme"... Les lorrains ont travaillé longuement sur ces titres, les testant depuis deux ans (au moins) en concert et cela se ressent, tout est millimitré, pas d'esbrouffe, pas d'accords inutiles et là où la progression est la plus nette, c'est dans les textes et le chant. Les thèmes restent centrés sur l'homme : ses déviances ("Big brother 2001"), son manque de tolérance ("Citoyen du monde"), son inhumanité ("Pogrom"), le groupe se permet même de politiser son discours sensé via les mots d'un autre ("La rue qui gouverne"), ces paroles, on les chante très vite avec Grem et je ne résiste pas à livrer un extrait de "Big brother 2001" : Tout voir, tout savoir, tout contrôler. Même dévoiler ta vie privée, tes goûts et tes pensées. Je peux modifier les données de ton identité, à tout moment avoir accés à ton intimité. Omniscient, tout puissant, derrière mes écrans, c'est excitant. Clic, clic... Tout cela t'écoeure, trop tard Big Brother est entré dans les moeurs.
A des titres excellents et un digipak de grande qualité, Masnada ajoute une plage CDRom avec le remix (audio) de "Mas001", le clip de présentation du même titre (un montage d'images live), un montage d'images de l'enregistrement de Maîtres du je et deux petits "bonus" (le grand jeu du cri le plus long que Grem remporte facilement et une petite séquence -émotion- de décaps !).
Bref, on tient un des albums de l'année !

Masnada / Chronique LP > Mas001

masnada : mas 001 Mas001, l'album tant attendu de Masnada, arrive avec ces 10 titres de folies, sa piste multimédia de barjo. Comme d'hab, Mas001 pour commencer, beaucoup plus travailler qu'en live, deux voix qui s'entrelace, une guitare ondulante, un groove irréprochable. Attitude Hardcore, Gratitude Non Nada, passage en demi-tons, doucement la pression monte, coercition, pas de limitation. Un bon slap de basse pour dessus la grosse caisse. HxC, la définition de Masnada par Masnada ! A peine finit, le cri à s'étouffé de G-Rem, que un bourdonement assène le coup final, pas de chance ce n'était que le début de l'envers. -Tout décor à son envers-, décriant la misère instituionelle et quotidienne qui se banalise aux dépends de ce qui en souffrent -Survivre est un droit, pourquoi tant de supplices ?-. Légère mélodie profonde, marqué, martelé, cautérisé par une batterie omniprésente. Les chansons s'enchaine à un rythme éprouvant, pas le temps de souffler. -Tous les moyens sont bons pour arriver à mes fins-, même les poupées vaudous ( celle de la pochette ?). L'inspiration retourne aux origines, à la source de la civilisation, là où le mystique se confond avec le reste, et où le mystissisme et la sorcellerie ont leur part dans la hiérarchie tribale. Un beat techno, hardcore, une voix qui s'évade dans une salle immense, -Piquer la poupée, vouloir faire mal- .Break, stop on repart : "Piquer la poupée" ! Toujours ce sample d'intro, ce beat de fond qui forme la particularité de Masnada et lui offre sont groove imparable. -Smoka Ganja-, tout le monde aura compris de quoi il s'agit, sauf que le chanvre sauce Masnada à une saveur particulière. -dans un trip psychédélique où se dressent les sticks d'inspiration conique- et sa petite mélodie de fond psychédélique. Un sample syncopé, qui n'a rine d'un canard boiteux, appuyé par une cohésion basse-guitare, tantôt tenu par la main par un roulement de grosse caisse. -Casser les idées préconçues, prendre des risques, c'est dans l'inconnu que l'on évolue- En plus d'avoir une musique qui ne plaît pas à tous le monde, ils ont des textes... dommâge pour les réfractaires. Marquant un tournant en même temps qu'une évolution, l'album concentre une majorité de textes en français, pour mieux atteindre son but et se concentrer sur le travail d'écriture. Attention, âmes sensibles s'abstenir, "E(e) " débarque avec force et fracas.Une barrière alimentée de percussions, de power chords se dressent, telle la grande muraille , -) -Naître pour ne pas être-, grosse furie, et déluge sonore, la soufrance n'est pas loin, la Mort, sa faux à la main rôde. -Etrange destin pour ces semblants de couffins qui de status de foetus, sont devenus de la chair à virus-, anomalie de plus dans un système totalitaire. Allez, coupez le cordon. "Au-delà des mots", se cache bien d'autres réalités, bien d'autres vérités. Les beaux parleurs sont pathétiques, -Des passiosn au-delà des mots-, la symbiose de la musique et des paroles suit sont cours. Le flow danse, gambade sur la rythmique, le vibe dépasse le simple cadre étriqué qui lui était destiné. Reuno de Lofofora qui vient prêter main forte à Masnada, à première vue, on peut penser à une tuerie, et bien non, c'est pire que ça, une joute verbale, un flow sournois, séduisant, imposant. -"Ce n'est pas le monde" qui s'ajustera-, les paroles sont pas dans le livret, c'est bien dômmage, mais pour la peine, suffit de monter le son. A Toi ! -La terre tourne avec ou sans toi-, Reuno et G-Rem s'en donne à coeur joie, sur un espèce de groove transcendant, une rythmique hypnotique, à l'allure épique, aux déhanchements érotiques. Leur voix s'emmêlent, se confondent, s'interfèrent. Un flot incessant débarque, impossible de résister, changement de rythme, encore plus destructeur. -Toujours l'avenir, en point de mire-, C'est -Vivre, où subir-. Indescriptible construction hardcore, au charme métallique, entre vivre et subir, Masnada à choisit de foutre le Dawahn ! "Why ?, " hein, pourquoi un truc aussi dense, aussi puissant ? Intro dévastatrice, puis une mélodie de basse grondante, séduisante, ronde et attrayante (et Woz, tu me files les tablatures ?). Contraste, -Maladive léthargie-, La fusion Hardcore à trouvée sa voie.
Non content de balancer 10 titres sans avertissement (Peut nuire à la santé, Accoutumance dangereuse, Ecouter de la bonne musique), en plus, l'album est fourni avec une piste Cd-Rom avec en vrac : clip live des Eurocks, extrait studio, photos, et liens sur Internet ! Que demander de plus ?

Masnada / Chronique EP > Masnada Live aux Eurockéennes

masnada : live aux Eurocks Ce live aux Eurockéennes de 4 titres revient de loin. A l'origine enregistrées par France3, les bandes sons du concert était complètement pourries, désynchronisées et saturées. Heuresement, le travail acharnée de nos 4 Hcx de Jarny et de G-Rom ont porter leur fruit ! Le live reflète plus l'orientation de Masnada que le démo (he, normal ?) + de textes en français, + d'énergie. Attitude Hardcore, Gratitude Non Nada. "Et pour la première fois aux eurockéennes de Belfort, Masnada pour vous servir !", le bal est ouvert avec "Mas001", rien de tel pour chauffer la pièce et retrouver l'ambiance live de Masnada. Des grosses rythmiques, un public qui apprécie, qui sait reconnaître le Hcx authentique... Set précis, sans bavures. Ce qui frappe, chez Masnada, c'est la puissance, la densité, la cohérence et la cohésion du son, qui se dégage tout de suite. Aux Eurockéennes de Belfort 1999, les Fenecs se sont pris une grosse claque ! "Ce qui nous menace et qui nous contruit, Introspection pour une évolution.". Allez Faites du Bruit !!! G-Rem et ses deux micros... -Libre à toi de voir-, le public en redemande : "Dernière volonté" arrive à point nommé. Catapulté aux Eurocks grâce à un tremplin, Masnada assume pleinement de jouer dans la cour des grands (Lofofora et Marilyn Manson la veille, Lenny Kravitz le soir...). Masnada a dû foutre des claques à pas mal de gens ce jour là. Passion au-delà des mots, que dire de plus... Si vous n'étiez pas à ce pur concert de Masnada, courez trouvez ce 4 titres !

Masnada / Chronique EP > Hain Teny

masnada : hain teny Hain Teny est leur premier album autoproduit, 5 titres, pour la plupart en anglais, signant la carte de visite de Masnada. "E(e) ", annonce tout de suite la couleur. Texte politiquement engagé dans le soutien pour les femmes chinoises oppressées, C'est un mélange anglo-français, à la hauteur de la musique délivrée par Masnada. Le trait caractéristique, vous l'aviez déjà deviné : La fusion de plusieurs styles, les nuances diverses, colorés, étrange parfois, n'ayant pas peur de mélangé des vocaux death, avec des voix claires et mélodieuses. -Baîllonnées pour ne pas crier, affamés, entassées-. Naître pour ne pas être, "E(e), "hymne au droit à la vie, crache son venin, délivre sa vérité, dans la profusion musicale de Masnada. Non content de posséder un gros son, un beat effrayant, il faut aussi que Masnada agrémente ces intros, de rythmes électronique, l'achevement, n'en est que plus fatal. "Coward", un autre déluge sonore, changement de rythme, break, pas facile de les suivre, acrochez vous - The guilty has to raise his hand, or he will be purchased 'till the end-, petit passage étouffé, on fait monté la sauce, doucement, bruyamment, Go, Masnada, reprend plus speed, vous laisse sur le bord de la route-Coward-, c'est pire que les montages russes, un relief impressionnant. "Told", troisième morçeau de cet opus, petite intro à la basse, cris d'outre-tombe, effrayant, des guitares peu rassurantes, heuresement, Jeremy vous rassure, doucement -Despite of my scare, Despite of if I didn't care-, un pur chef-d'oeuvre, cris, choeurs pour se sauver de la nuit. Break, dans l'influence d'Incubus, indéniable, voix et basse, de façon groovy-fusion. Le Maelström Masnada, se déchaine, sur Told, une vielle histoire. "When uncle calls", arrive avec ces deux parties (?). L'intro Techno, les choeurs lointains, emplis de désespoir, d'invitation... -Everywhere, He's Everywhere-, Listen to the Beat, Now ! une douce voix vous accueille sur le seuil, Toujours, ce mélange torturé, agréable, sucré-salé, mortel. -Leave me alone and Let me go !-, When uncle Calls, laissez vous emportez par le groove, le balancement syncopé de Masnada. Encore un break, pour changer, le réveil est brutal, Boom katchataroota rota Boom... La reprise est plus énervée, plus puissante, -I can't control my mind-, When Uncle Calls, a surement du vous achevez ?