Natif d'Yverdons-les-Bains, Make Me A Donut est un jeune combo deathcore suisse formé en janvier 2010. Ses débuts se font par le biais d'une démo auto-produite puis, comme tout bon coreux suisse qui se respecte, en écumant les scènes de son pays natal, aux côtés notamment de leurs compatriotes d'Abstract Reason ou des frenchies d'Admiral's Arms ou Betraying the Martyrs. Printemps 2011, le groupe débarque dans les rangs du label Heimathome Records (Eskeype, Helmut, Voice of Ruin...).
Infos sur Make Me A Donut
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Bring Me The Horizon
Metalcore/deathcore d'Outre Manche. Adulé ou détesté....
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Metalcore + Death-Metal = Deathcore...
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Voice of Ruin
Thrash HxC Suisse qui tranche dans le gras à la scie circulaire...
Liens pour Make Me A Donut
- makemeadonutofficial: ReverbNation (274 hits)
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Make Me A Donut discographie sélective
lp :
Olson
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ep :
Make me a donut
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Liens Internet
- MusikMania : tabs, paroles, traductions...
- agenda-concert.com : L'agenda des concerts
- Desert-rock.com : webzine stoner
Métal > Make Me A Donut
Biographie > Doh !
Make Me A Donut / Chronique LP > Olson
Djent metal volant vs deathcore porcin, voici le menu proposé par les meilleurs fabricants suisses de donuts hébergé par le petit pays du chocolat qui fait saliver les papilles, de l'horlogerie de pointe et du secret bancaire le mieux gardé du monde. Mais aussi et surtout du hard de qualité supérieure, ce, tous styles confondus. La preuve encore ici avec des MMAD qui lancent les hostilités en taillant d'entrée de jeu dans le gras ("Baseness", "Algorythms of omniscients"). Une frappe de cochon, la découpe technique plutôt facile et une précision redoutable, les techniciens helvètes encastrent les plans bien charnus dans la carcasse et font cuire le reste à feu doux. Quelques aboiements plus tard ("Haunting seed") et Make Me A Donut peut servir une recette bien chargée en protéines animales. Avec un zeste de testostérone pour bétonner le tout mais également quelques éléments mélodiques histoire de ne pas verser dans le bourrin carbonisé parce que sans idée ("Nemesis", "We are vendetta"), le groupe envoie les plats avec un savoir-faire éprouvé ("Psychic crystallisation", "Revelations") quand bien même l'ensemble souffre parfois d'une certaine répétitivité n'affectant guère sa redoutable efficacité.
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Make Me A Donut / Chronique EP > Make me a donut
Forcément, avec un nom pareil, on ne pouvait que s'attendre à un groupe suisse hein... Et quand on sait qu'il est théoriquement estampillé "deathcore", on se dit dès le départ que l'étiquette va rapidement être décollée pour fatalement se voir remplacée par plein d'autres. A partir de là, à part du zouk et de la musette, on peut s'attendre à tout. Pari gagné, on attaque à peine le premier titre qu'on a droit à une intro typiquement drum'n'bass avec en fond, des réminiscences métalliques annonciatrices d'une déflagration imminente qui ne vient jamais réellement. Quand bien même, le résultat, assez fun dans l'absolu avec ces petites trouvailles électronique et le côté répétitif du riff metalcore, se laisse déguster sans déplaisir. En même temps, ça nous vient de chez Heimathome Records (les tueurs d'Helmut, c'est eux, les furieux de Voice of Ruin, c'est eux aussi), donc fatalement, ça va faire mâl(e) aussi. Oui mais avec le sourire.
Par contre, c'est quand le groupe s'essaie au deathcore le plus "facile" qu'il perd en qualité brute, là où ses arrangements, électroniques notamment, sont à l'inverse particulièrement efficaces qu'ils soient au premier, second ou trente-septième degré (Fahrenheit). Make Me A Donut est en fait un groupe qui se plaît à jouer avec les catégories dans lesquelles on voudrait bien le ranger maladroitement afin de se retrouver en permanence le cul entre deux chaises. Bon par contre, mollo les synthés sur "This voice" quand même, parce que là, c'est un poil lourdingue, quand bien même le groupe rattrape la sauce avec un "The final exile" ("countdown" était déjà pris donc là c'est "exile") tendu comme un string de grand-mère. Mais ici dopé (pas la grand-mère hein...) par un jeux de vociférations et de growls death bien cartons avant de se laisser migrer vers des ambiances black metal malsaines et torturées à souhait. Là on se dit que si c'est du premier degré, c'est immonde... sauf que c'en est pas et que ces Suisses-là sont à l'image de leur patronyme. Pas des connards mais peu déconneurs quand même.
Preuve en est l'intro de "Pretty girl" (pareil, "woman" c'était pris aussi) : un piano qui joue la carte d'un romantisme à paillette avec une boîte à rythme et un flow hip-hop qui nous renvoie au pire de ce que peut proposer la prod rap-metal des années 2000 (et de maintenant)... ça dure comme ça quelques instants et les MMAD envoient tout valser (par ce que le rap bling bling, ça va bien 5 minutes) en lâchant deux/trois bon gros parpaings deathcore pour les mixer à quelques fulgurances néo-metal tout droit sorties de l'intro. Bon là vu comme ça, ça paraît bizarre mais dans les faits, c'est assez fendard, surtout quand les furieux ajoutent un petit côté synthé-rock accéléré à la vitesse du punk des familles histoire de rendre le truc hautement improbable. Et tellement bien barré qu'à l'heure où déboule le cinquième et dernier titre de l'EP, on se demande ce que réserve "A new world order" vu par les Make Me A Donut. Là curieusement, rien de bien farfelu sinon quelques arrangements bien trouvés pour rendre le résultat un peu emphatique sinon épique, avec au passage quelque séquences de mitraillage des enceintes bien senties. Ou l'éloge d'une violence charnue et salvatrice. Mais amusante. Bref, comme le reste de ce mini-album décidément pas mal branlé du tout.