Machine Head - The Burning Red The burning red est le fruit de nombreux changements chez Machine Head. Logan Mader ayant décidé de quitter le groupe (personne ne l'a retenu et une chanson, "Devil with the king's card", lui est "dédiée" dans l'album, à tout les lâches en général dixit Robb Flynn), c'est Ahrue Luster qui tient la guitare. Après Colin Richardson pour les deux premiers albums, Ross Robinson assure la production. Et puisque sur le papier les données ne sont plus les mêmes, l'album se démarque nettement des deux précédents. Robb Flynn a voulu centrer son album sur le rouge, la couleur de la passion, de la violence, de la chaleur et de l'intensité. Rouge comme la violence brute de décoffrage de "Nothing justify", "The blood, the sweat, the tears", "Exhale the vile", "Devil with the King's card". Rouge comme l'intensité de l'intro "Enter the phoenix", "Silver", "Five" ou encore "The burning red". Tout dans cet album confirme que Machine Head n'a rien perdu avec le départ de Logan Mader, au contraire : Machine Head a gagné en inventivité et en audace. La présence d'une intro, d'une reprise de The Police, de phrasés hip-hop et de la première chanson calme dse Machine Head en guise de fin le confirment. Ces chansons confèrent à l'album une vraie singularité et donnent un Machine Head qui n'a rien perdu et qui s'est enrichi en gagnant surtout en mélodie : l'intro est douce mais puissante et présage de violence, la reprise de "Message in a bottle" est fidèle mais comporte la griffe MH (elle a été appréciée de Sting dit-on), sur "From this day" et "Desire to fire", le style métal/hip-hop est un modèle de qualité, The burning red révèle un nouvel aspect très "slow" du groupe. On pourra juste critiquer la présence d'éléments métal/hip-hop suspects (n'oublions pas que l'album est produit par le producteur de KoRn, Limp Bizkit, etc...), et encore, ce serait être bien méchant, puisqu'ils étaient déjà présents (certes en moins grande quantité) sur le premier album surtout.