Ils ont le métal dans le sang, c'est ça leur problème... Impossible d'arrêter, ils ont toujours replongé, après avoir gravi tous les échelons du death-métal, passant du statut de méchants lillois en 86 à groupe signé, enregistrant aux USA et reconnu partout en Europe au milieu des années 90, Loudblast avait mis fin à ses jours recherchant la stabilité et désirant se consacrer à leurs familles... Mais le public ne les ayant jamais oublié, ils ont remis le couvert en 1998 avec Fragments : ou comment remettre une claque à tout le monde et à nouveau suer de grosses gouttes sur toutes les scènes du continent. Et à nouveau, ils ont tout arrêté, Stéphane Buriez (guitare/chant) se coupe les cheveux, devient un monstre de la production via le LBLAB, dans son aventure il entraîne François Jamin (basse) et on pense que cette fois-ci, c'en est fini des Loud... Mais les lascars ne remisent pas leurs instrus, Hervé Coquerel (batterie) et Stéph montent Clearcut (qui blast pas mal aussi), Hervé rejoint Aeons et Black Bomb Ä... la vie continue sans Loudblast. Mais Chuck décède et avec leurs vieux comparses d'Agressor ils sont de la soirée hommage au chanteur de Death, cette reformation qui devait être l'ultime dernière ultime fois qu'ils jouent ensemble n'a fait que remettre le feu au poudre... Lors de cette soirée, ils rechoppent le virus, il va travailler au corps, doucement, ... et puis merde, "on y retourne", avec Alexandre Colin-Tocquaine (guitariste, issu d'Agressor). Loudblast revient mais les lillois préparent leurs coups, des mois de composition, d'enregistrement, une bonne signature, une tournée préparée, rien n'est laissé au hasard pour qu'en mars 2004 explose Planet pandemonium, et s'ils sont encore là et toujours aussi percutants, c'est bien parce qu'ils ne laissent jamais rien au hasard...