One more light live sonne comme l'ultime témoignage d'un groupe au sommet de son art, emmené par un chanteur torturé qui se livre sans retenue à un public déchaîné. Non, je déconne, cet album live de Linkin Park représente tout ce qui est le plus abject dans la musique, déjà au départ le boys band Linkin Park n'apportait rien et a entraîné le rock/métal dans les abysses de la création artistique avec comme objectif assumé de toucher un maximum de monde pour faire un maximum de cash. A l'annonce de la mort de Chester, j'imagine bien les producteurs sabrer le Champagne en pensant au live, au tribute, au best of, au DVD qui vont fleurir dans les bacs ces prochains mois. Imagine un peu, le septième album studio du groupe est sorti à la mi-mai, le groupe a donné deux dizaines de concerts (en Amérique du Sud et en Europe notamment Sopron, Birmingham, Amsterdam, Cracovie, Berlin et Londres où les titres sont captés), Chester se suicide le 20 juillet et le 15 décembre t'as déjà le "live" ? Pourquoi le 15 décembre ? C'est l'anniversaire de Chester ? La date de création du "groupe" ? Non, c'est juste avant Noël ! Personne n'achète de disque en juillet... Alors pour les hommages, faudra repasser. Putain, les mecs n'ont même pas été capables de prendre une photo de la tournée pour illustrer l'album, se contentant de reprendre celle qui faisait la promo des concerts (donc prise avant...). A gerber.
Publié dans le Mag #31