Lazy : Rock against rock Rock against rock aurait pu s'intituler Rock against metal tant les deux styles se percutent et se tirent la bourre sur ce premier opus de Lazy. Encore que si l'on considère que Led Zeppelin fait du hard rock, les Lazy sont un peu plus "violents" (surtout le chant par moment) et sont donc à ranger avec les métalleux... avec les tiroirs actuels et leurs prestations live, mieux vaut les laisser dans le rock qu'ils mettent à l'honneur sur leur pochette et dans leurs titres.
Passées ces considérations ultra importantes (sic) et l'intro du disque, les guitares sonnent haut et vite, les frappes sont lourdes, la basse donne du groove et la voix s'égosille avec plus ou moins de puissance, c'est parti et le quintet ne relachera pas la pression (sauf sur le petit intermède acoustique "_" qui sépare l'album en deux).
Les rockers marqués par "On bypass" lors de la première partie vont se régaler dans la deuxième avec "Botch" (hommage à Led Zeppelin ?), "Sashimi song" (mortellement dansant), "Brand new rock'n'roll blablah" (et son break génial aprés un passage métal discutable) et "Quite another story" (une complainte écorchante), avec au milieu de ces titres le retour de "Koma white" et son refrain que les heureux connaisseurs de l'EP Lazy reprennent par coeur (I fell so lovely in your eyes...). Un autre titre est repris de leur précédente prod, "Irresponsible riot act", une compo très testostéronée qui renforce le côté vif et sombre des Franciliens.
De Rock against rock je préfère largement les titres rock'n'roll, plus de rock et de gros groove, ça tombe bien, c'est l'évolution que semble suivre le combo qui en live fait des merveilles sans forcer sa nature.