korn : follow the leader L'album a été enregistré au studio NRG dans la vallée de San Fernando (Astro-Creep 2000 et Tragic kingdom ont été enregistré là-bas...). Steve Thompson, assisté de Toby Wright, remplacent Ross Robinson, producteur des 2 albums précédents. La pochette de l'album à été réalisé par Todd McFarlane (c'est le gars qui a fait Spawn !). Plein de participations au sein de cet album, au programme : B-Real de Cypress Hill, Fred Durst de Limp Bizkit, Cheech Marin de Cheechetchong.
Supersticieux, les Californiens ont fait débuter leur album au titre 13 pour ne pas finir sur cette Track 13. " It's on" est le morceau qui rassure les fans qui n'avaient entendu qu'All inn the family. KoRn reste KoRn. "Freak on a leash" est presque un classique, le rythme basse/batterie unique en son genre, le passage guttural de Hiv suivi d'un "go" et des grosses guitares. "Got the life" est un terrain d'entrainement au hiphop métal, le temps entre les refrains est long, mais ça vaut le coup d'attendre. "Dead bodies everywhere", vivement le live. Un son de jouet berceuse en intro, puis carnage pour retrouver des corps morts un peu partout. Très bon morceau. "Children of the korn", Le pote Ice Cube est là, un morceau à la Body Count avec le son KoRn... S'ensuivent "Bbk", du KoRn de bonne facture et "Pretty" (ex-"Neocide") où la voix se fait moins aggressive, plus soignée. "all in the family",le morceau qui faisait peur, en collaboration avec Fred Durst de Limp Bizkit, le pote des débuts. "Reclaim my place" relance la machine avec l'éternel ensemble basse/batterie qui tue, des à-coups, des hâchures, KoRn maîtrise son sujet à la perfection. Est-ce pour faire plaisir à "Justin" que KoRn se moque de la techno ? Sur "Seed", très bien structuré, très chantant, les riffs tombent comme des couperets. Le calme avant la tempête, le calme après la tempête, mais toujours la tempête. "Cameltosis", on savait que KoRn aimait le rap depuis le rituel "Lodi Dodi" en concert, là ça fait un peu trop avec ce rap oriental avec en guest Tre Hardson de Pharcyde. Comme d'hab le refrain sauve la mise.
Le morceau qui résume le potentiel KoRn en 98 est certainement "My gift to you". Le meilleur de l'album ? Intro à la Kornemuse (il était temps...) puis tout le monde s'enerve. Encore un titre qui promet d'être un grand moment sur scène. Enfin la ghost track : après une discussion en intro, le morceau démarre sur un riff basique, réchauffé à la sauce KoRn, des paroles rapées par dessus, des petites notes à droite à gauche, le morceau fait pour délirer par exellence. C'est en fait la reprise de "Earache my eye", titre de 1974...