Killswitch Engage ou KSE pour être dans la tendance existe depuis 1999 avec pour ossature Adam Dutkiewitz et Joel Stroetzel (tous deux guitaristes, ex-Aftershock), Mike D'Antonio à la basse, sont arrivés en cours de route Howard Jones au chant et Justin Foley à la batterie. Aprés un premier album éponyme en 2000, ils signent chez Roadrunner et sortent Alive or just breathing, leur power métal émo-hardcore est assez spécial (fallait-il le préciser vu la description du style que je fais ?) et des kids se reconnaissent dans ce groupe sorti du Massachusetts. Ils remettent le couvert en 2004 avec The end of hearthache et s'offrent un DVD pour Noël 2005 : (Set this) world ablaze.
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Métal > Killswitch Engage
Biographie > KSE
Killswitch Engage / Chronique LP > Atonement
Que fait-on quand on est des patrons du métalcore mondial ? On patronne. Ou tout au moins, on plafonne... Killswitch Engage n'a plus grand-chose à prouver à qui que ce soit et ne cherche pas spécialement à se réinventer. Reste qu'il faut quand même sortir des albums et faire des tournées pour ne pas pointer au chômage... Dans leur désormais longue discographie, cet Atonement prend le numéro 8 et ne se signale que par des remarques anecdotiques. Celle qui a fait un peu parler d'elle, c'est la présence d'Howard Jones sur "The signal fire", titre qui voit donc les deux chanteurs successifs du combo se répondre, malgré une instrumentation assez basique, c'est un des meilleurs de l'opus... Un autre morceau voit un invité de marque se faire une place, c'est "The crownless king" où le guttural chanteur de Testament Chuck Billy apporte un peu plus de puissance, là aussi, c'est sympa mais sans plus. Seuls quelques autres titres sortent du lot ("Unleashed", "Take control") grâce à leurs dynamiques ou leurs variations. Pour le reste, c'est soit dispensable, soit raté comme ce "I am broken too" et son vieux riff rock tout mou qui n'amène qu'une mélodie mielleuse. Désormais, pour du bon metalcore, il vaut mieux aller le chercher chez les jeunes pousses...
Killswitch Engage / Chronique LP > Disarm the descent
Plutôt gros vendeur de disques outre-Atlantique sur le segment rock/metal, plus metal que rock d'ailleurs, Killswitch Engage, qui reste quand même l'un des précurseurs de la mouvance dite "metalcore", a longtemps souffert du départ de son charismatique et très occupé frontman Jesse Leach (remarqué pour avoir été partie prenante dans Seemless, Nothing Stays Gold, Times of Grace, The Empire Shall Fall...), lequel avait quitté le groupe en 2002 alors que celui-ci étant en train de monter en puissance... pour finalement le retrouver quelques dix ans plus tard suite au départ du chanteur précédant Howard Jones... qui l'avait remplacé neuf ans plus tôt, pour Disarm the descent.
La boucle est bouclée et c'est sous l'impulsion de cet esprit revival et surtout du leadership naturel d'Adam Dutkiewicz, homme de base du groupe (et donc également de Jesse Leach évidemment) que KSE engage les hostilités avec un viril "The Hell in me". Le ton est donné, ça envoie du gros son titiller la mécanique avant de faire parler les mélodies. Lesquelles en font des caisses pour plaire aux midinettes des premiers rangs quand les gangvocals de bonhommes sont plus là pour satisfaire la gent masculine venue se faire désencrasser les cages à miel. Pas forcément le cas ici tant le groupe donne à bouffer du calibré à mort, façon junk-food métallique ultra-marketée "machin-core" même appuyée par une prod' solide. Et accessoirement la force de frappe du rouleau-compresseur Roadrunner, ce qui doit assurément aider lorsqu'il s'agit de se propulser hors des bacs avec l'aide de la gentille carte-bleu. N'oublions pas ici que le pirate, c'est pas bien, quoique parfois... quand c'est pas très bon voire pas du tout... bref, passons.
On passe à la suite avec ("Beyond the flames", "In due time") et le résultat n'est guère plus concluant. Quelques arrangements plutôt "fins" certes, des mélodies que le groupe a voulu... soignées et une propension (trop faible cependant) à faire fondre les enceintes en expédiant quelques ogives bien senties, on a trop souvent l'impression que KSE ne sait pas du tout comment sortir du lot et se retrouve englué dans le ventre mou d'une production metalcore qui, à quelques rares exceptions près, n'a plus grand chose à proposer après avoir été surexploitée jusqu'à plus soif ("All that we have"). Malgré tout, le groupe arrive à se distinguer encore un peu sur quelques titres où son efficacité, encore redoutable, ajoutée à des refrains fédérateurs ("New awakening", "A tribute to the fallen"), tape (presque) dans le mille. Alors comme s'ils se rendaient compte de devoir compenser ce déficit de créativité en musclant leur jeu, les Américains montent en pression en délivrant des titres du calibre de "The turning point" ou "You don't bleed for me").
Soit. Rien de bien neuf sous le soleil des coreux. Le retour de Jesse Leach au sein de KSE n'a pas pour autant ramené le supplément d'âme que l'on espérait chez un groupe qui a déjà tout dit, tout fait par le passé sur son sujet et ne sait plus quoi proposer sans répéter ce que l'on a déjà vu et entendu partout ailleurs ("The call", "Time will not remain"...). Mais continue à sortir des disques, finalement assez dispensables, quoique respectables. Le niveau d'exigence individuel fait ensuite la différence (ou pas).
Killswitch Engage / Chronique DVD > (Set this) world ablaze
C'est le 25 juillet 2005, dans leur fief de Worcester (celui du Massachusetts, pas la bourgade anglaise), que Killswitch Engage a donné rendez-vous à ses fans pour enregistrer son premier DVD live. S'ils se contentent de peu en terme de light show et du pire en terme de fringues ("et si je me ridiculisais pour l'éternité" ?), les lascars ont mis le paquet sur le gros son et l'enchaînement sans faille de leurs meilleurs titres, le tout suivi par des caméras discrètes. Le groupe est au contact de son public et comme la réalisation est très bonne, le concert est trs bien rendu (ce qui n'est pas toujours évident) avec les bons moments que sont "The end of heartache" ou "Temple from the within" où le public participe (soit en chantant correctement soit en balançant des fringues sur scène...). 1h15 de live en 16/9, les fans seront rassasiés...
KSE les gâte davantage avec l'intégralité de leurs clips... "The end of heartache", le plus émo (et accessible ?) des titres du combo bénéficie de très jolis effets spéciaux (on l'avait déjà dit lors de la chronique du DVD RoadRage 2005. "Rose of Sharyn" reprend l'inaltérable scénario du "on joue dans un endroit cool, genre le désert mais avec des arbres morts autour et on gravera des mots en sang dedans"... Jesse Leach (ex-chanteur) refait son apparition sur les 3 autres vidéos clips : "Fixation on the darkness" fait dans le roots avec le camescope qui bouge lors d'un live houleux, en noir et blanc evidement et "Life to lifeless" avec encore des images live. Seul "My last serenade" est un peu plus travaillé, si on échappe pas au groupe qui fait semblant de jouer, on a quelques jolis plans d'une demoiselle sur fond blanc...
1 concerts, 5 clips, et quoi encore ? Un documentaire intitulé "From the bedroom to the basement", y sont présentés les membres du groupe (passés et présents), comment s'est passé le relais entre Jesse (qui se mariait) et Howard, la scène, le studio, les sujets importants sont abordés par le groupe (surtout Mike) et d'autres zicos (notamment In Flames qui a tourné avec KSE à leurs débuts), tout cela avec des images d'archives et en anglais sans sous-titre (mais on est désormais habitué...).
En bonus, 3 petits morceaux de film où l'on croise d'autres métalleux -déjà entrevus dans le documentaire- (de Soilwork, Every Time I Die, Lamb of God, Shawdows Fall, God Forbid, Unearth...) et les KSE en vision nocturne et plus ou moins éméchés et plus ou moins habillés... On y discute de la scène, des potes (Jesse laisse aussi un petit mot), la grande famille métal US semble bien s'entendre et surtout bien se marrer !
Si tu es fan de Killswitch Engage, que tu parles anglais ou non, il te faut ce (Set this) world ablaze !