Kerplunk est un groupe d'ados, une passade, en 1994 leurs parents doivent penser que "ce groupe de rock" leur passera... En février 2003, ces mêmes Kerplunk ont grandi et sortent leur premier album Brotherhood sur le label Note A Bene, distribués par Wagram. Avant d'en arriver là, leur route a croisé celles de Watcha, Boost, Arkangel, Pleymo, Shovel, Grimskunk, Mass Hysteria, Kittie, SOAD et j'en passe... Ils ont surtout croisé André Gielen (Deviate, Lofofora, Oneyed Jack, Mass Hysteria...) avec qui ils ont enregistré le 6 titres Wicked joy au studio Hautregard en 2000. Ils retournent chez "Dédé" (spéciale dédicace à GRem) en mai 2001 où ils enregistrent l'ossature de l'album qui sera mixé chez Stephan Kraemer (Watcha, Clearcut, ...) en novembre 2001. L'album est prêt mais sera sans cesse repousser... La "faute" entre autre à un concitoyen Dôlois pas comme les autres : Hubert-Félix Thiéfaine, il leur écrit un texte, ils enregistrent donc un nouveau morceau et font patienter tout le monde en livrant leurs bombes au coup par coup, "Flashback" lors du tremplin RoadRunner et sur French Core 2, "Vice" sur Nu-Ko. Maintenant qu'on a l'album dans les oreilles, c'est encore plus impatiemment qu'on attend leur retour sur scène...
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- Music Productive : Association pour la promotion des artistes belges.
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Kerplunk / Chronique LP > Brotherhood
On connaissait "Flashback", on connaissait "Vice", à ces deux bombes, il faut désormais en ajouter bien d'autres puisque Kerplunk a enfin largué son album ! Parmi les plus grosses (bombes), on trouve "Disease#1" l'instrumental qui sert d'intro et qui était déjà sur Wicked joy, ses 3 minutes de riffs acérés donne le ton de l'album, un ton qui monte encore d'un cran après les premières envolées vocales de "Vice". Et la petite surprise suivante, pour l'auditeur non averti, c'est l'arrivée sans complexe des samples sur "Distressing vision"... 3 titres mais on n'a pas encore fait le tour de la question Kerplunk... Puisque le petit Thiéfaine, qui avait bien fumé ce jour-là, a écrit les paroles du quatrième morceau : "Lobotomie Sporting Club", je ne résiste pas à reproduire quelques lignes : "Frelons hurlant dans nos crânes / Scorpions rampant dans le crash de nos âmes / Seprents visqueux englués dans les squames / De nos bourbeuses mémoires d'humanoîdes insanes" pour le premier couplet... et le refrain rabaché, crié est tout aussi imagé "Soleil - cafard / Futur glacé / Matin blafard / Cerveaux détraqués / Fleurs suburbaines...", le pire, c'est qu'on y prend goût ! Si "Battle cry" est un titre sublime au niveau du sampling, c'est du côté de "A new step" que Kerplunk franchit un nouveau pas, le titre est plus lent, plus lourd, plus posé, plus massif, plus mélodieux aussi, c'est selon moi la supra bombe du skeud, j'aime bien Kerplunk pour des titres comme "Vice", je les adore pour ceux du calibre de ce "A new step". Difficile d'enchaîner derrière ça mais "HardCore faith", dont le style dominant est inscrit dans le nom, s'en sort assez bien même s'il est peut-être un peu long... "Brotherhood" est le dixième morceau de Brotherhood l'album et pour moi, c'est là qu'il s'arrête. Les deux derniers titres, à savoir "The flex" et "Ramblers" sont des "bonus" si on supporte l'électronique à haute dose et le rap, ce sont des "malus" qu'on évitera d'écouter en boucle comme le reste de l'opus si on préfère le Kerplunk qui déballe ses tripes via ses riffs, son chant et ses rythmes.