Karma Zero est un groupe nantais composé de Saymon (chant), Zum (guitare), Skexis (guitare et chant), GaLi (basse) et Seb (batterie, ancien membre d'Akoufen). En 2007 le groupe compose son premier set. En mêlant le death, l'electro, le hardcore, des arpèges fluides et des samples, KZ0 dévoile son engagement écologique. En 2008, les choses s'accélèrent avec l'enregistrement d'une démo autoproduite et leur concert au Hellfest 2009. En février 2010, le six titres de leur premier EP leur donne davantage de visibilité au niveau national. En pleine composition de leur premier album depuis fin 2009, on peut s'attendre à une sortie fin 2010.
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Nephalokia
Après Psykup, après Manimal, la scène toulousaine a encore les crocs...
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Karma Zero / Chronique LP > Architecture of a lie
En réponse à tous les machins metalcore, deathcore et autres petites manifestations sonores bien viriles qui font mosher ton petit corps tout fragile depuis l'autre-côté de l'Atlantique, les frenchies de Karma Zero déboulent avec un premier album chargé en testostérone et un sept coups qui flingue à tout va. Architecture of a lie même que ça s'appelle avec une certaine poésie, sauf que rayon délicatesse, tout est dans le titre parce que le reste, ça envoie du grabuge dans les amplis. Une première volée de titres avec l'inaugural, éponyme et burné "Architecture of a lie", le bestial "Next time" et sa puissance de frappe atomisant sauvagement des mélodies pourtant pas dégueu, ou "Snake" qui vient carboniser les clichés néo-metal à coups d'hyper-blast frénétiques, KZ0 y va gaiement et ne fait pas semblant.
Résultat, ça growl un peu, ça gueule beaucoup (ça chante aussi parfois...) et surtout ça promet un bon ratatinage des membranes auditives sensibles en live. Et si ça ne révolutionne rien, se contentant parfois un peu trop de recycler des recettes déjà passablement éculées venues de la Grand Amérique, les Nantais ont l'intelligence et le bon goût d'incorporer quelques éléments électroniques, discrets et pas racoleurs, histoire de rendre l'ensemble un peu plus accrocheur. Et ça fonctionne plutôt pas mal quand, entre deux séances de mitraillage lourd des amplis ("Hidden law", "Mirage"), Karma Zero se la donne hardcore punk pour coreux énervés malgré quelques tentatives mélodiques pas toujours très heureuses ("No answers", "Mirage") ,et achève l'album en déracinant absolument tout ce qu'il rencontre sur son passage. En témoigne ce "Ghosts" terminal qui démontre de manière définitive que le groupe n'est jamais meilleur que lorsqu'il a envie de brutalement marteau-pilonner les enceintes.
Karma Zero / Chronique EP > Karma zero
"Violent world, violent music". Concis, informatif, clair, le style musical de Karma Zero est celui du metal. Sous la forme d'un réquisitoire brutal et death contre les problématiques non résolues de notre époque (inégalités, mensonges des politiques, pauvreté...), ce psaume moderne nous est délivré par cinq prêtres soucieux de l'humain et de la planète. Après une démo autoproduite en 2008, le premier EP des Nantais est sorti en février 2010. Cet événement marque un nouvelle étape du groupe après leur participation au Hellfest 2009 (scène du Metal Corner). Découverte.
Aux origines de Karma Zero, il y a l'expression d'une musique rageuse, la défense de l'écologie, la transmission orale d'une voix tour à tour claire ou saturée, humaniste et engagée ("Solenopsis"). Le choix d'écrire des textes français et anglais permet à KZO d'informer le plus grand nombre. Plutôt démocratique comme démarche. Le groupe rappelle sur leur MySpace que chaque année ce sont 52 000 km2 de la forêt amazonienne que l'on déforeste, que 800 000 km2 de glace disparaissent à cause du réchauffement climatique, et que 800 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde. Bilan ? Après un tel constat, Karma Zero a envie de déverser sa rage, il n'y a plus qu'à découvrir leur sauce piquante !
L'intro de l'EP est composé d'un mix instrumental oriental et d'une dispute qui abonde d'insultes, "Fucking beach, I fucking hate you". Le sample a posé le cadre. Les compositions sont comme des bombes lancées à la face de l'indifférence. Ici on cogne, on communique avec violence pour être certain de provoquer l'impact. Sur "Terre affamée" on entend le chant d'une sirène d'alarme qui pose le cadre comme celui d'un état de guerre. Entre la brutalité et des passages émotionnels, "Déjà mort", KZ0 pourra séduire les férus de curiosités musicales, naissance d'un chassé-croisé de hardcore, d'electro, de metal (Gojira, Sepultura) et de mélodies mesurées au substrat violent et sublime (à la Hypno5e). Au dos de l'EP figure les remerciements où le groupe s'adresse aux "personnes qui se bougent pour la planète".
Par leur nature engagée et humaniste, ces six morceaux se seraient bien intégrés à la compilation Guerriers pacifistes du musicien saxophoniste Gregsky dans laquelle sont rassemblés "des artistes de tous genres musicaux et de tous pays, constituant un collectif de créateurs métissé qui mettent l'accent sur des thèmes universels qui nous touchent tous : le déracinement, les enfants soldats, le sida, le métissage, l'environnement, les droits de l'homme, la guerre... Autant de sujets permettant à cette compilation de participer à un processus de non endormissement, tout en nous offrant de la musique variée et de grande qualité". Pour des projets du même type, pensez au metal ! Les amateurs vous remercierons. Pour l'actualité, sachez que le groupe travaille déjà son premier album. On espère une sortie pour fin 2010, début 2011. Restez attentifs.