Comme je ne suis pas biographe et que vous n'êtes pas une bande d'incultes, je vous épargnerai de vous raconter en long, en large et de travers la vie d'Iron Maiden en quelques lignes. Pour enrichir votre culture personnelle, je vous invite à visiter les sites de fans et à vous plonger dans la lecture de l'épopée des killers résumant parfaitement l'histoire de l'inventeur du heavy metal.
Infos sur Iron Maiden
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Liens pour Iron Maiden
- ironmaiden.com: site officiel (435 hits)
- maidenfrance.fr: site de fans francophones (388 hits)
- IronMaiden: Myspace (379 hits)
Photos de Iron Maiden
Diaporama :
Hellfest 2014
22 photos
Hellfest 2014...
Iron Maiden discographie sélective
ep :
Phantomine
...
lp :
Senjutsu
...
live :
The book of souls: live chapter
...
ep :
Brothers in farms
...
lp :
A matter of life and death
...
Iron Maiden dans le magazine
Numéro :
Mag #45
Pour le Noël d'une année merdique, on t'a préparé un bon gros mag avec la blinde d'interviews et de chroniques à commencer par les Pogo Car Crash Control très en forme ! Les autres discussions se font avec les Seeds Of Mary, Uncut, Ovtrenoir, les rédacteurs du best seller sur les Burning Heads, The New Horizons, Bonbon Noir, Do Not Machine, Fuzz Theory mais aussi Yan du fanzine Cafzik qui en est à son 80ème numéro et le fan absolu de Kiss.
Liens Internet
- ThePRP : le site alternatif américain de référence
- Les acteurs de l'ombre : webzine éclectique sur le métal
- Glaz'Art : site officiel
Métal > Iron Maiden
Biographie > Heavy et toujours en vie
Review Festival : Iron Maiden, Sonisphere 2013
Interview : Iron Maiden, Entretien avec Salomon Hazot (avril 2013)
Iron Maiden / Chronique LP > Nights of the dead - legacy of the beast, live in Mexico City
Mon dernier papier sur Iron Maiden concernait la chronique d'un album live. Comme je pouvais l'indiquer dans ce précédent papier sur Iron Maiden, le groupe britannique a pris le pli de proposer un live résumant plus ou moins fidèlement la tournée qui a suivi la sortie du dernier album studio en date (en l'occurrence, The book of souls). Comme on n'arrête pas le progrès, et qu'Iron Maiden n'arrête pas de tourner, le groupe propose aujourd'hui à ses afficionados un deuxième live avant un prochain album studio (?) tant attendu. Mais les deux différences de taille avec son prédécesseur, c'est que Nights of the dead - legacy of the beast, live in Mexico City a été enregistré dans un même endroit (en l'occurrence à. Mexico) sur trois dates et qu'il présente une set list "best of" imparable et presque indiscutable. Et pour le reste ? Pas grand-chose à dire car l'adage selon lequel on ne change pas une équipe qui gagne se prête parfaitement à la Vierge de Fer.
Les grincheux et autres mauvais coucheurs de la pire espèce clameront à gorges déployées qu'il s'agit d'un album qui ne sert à rien, compte tenu de la pléthore de disques live déjà sortis. En quelque sorte, ils n'auront pas tout à fait tort car il s'agit bien, dans la discographie officielle, du onzième disque du genre. Sauf que cet album, et de surcroit sa setlist, est le fidèle reflet d'un Iron Maiden au top de sa forme et dont la dernière tournée mondiale a été unanimement décrite comme exceptionnelle. Alors qui va cracher sur une nouvelle trace discographie captée live des princes, que dis-je, des rois de la NWOBHM ? Car avec un Maiden de ce calibre, les poursuivants, déjà loin, peuvent se rhabiller.
Les grands classiques sont tous au rendez-vous (et pour le coup, aucun morceau de The book of souls dans la tracklist de 16 morceaux pour 100 minutes de plaisir) avec quelques raretés ("Revelations", "Flight of Icarus",.) qui raviront les fans acharnés qui, tout comme les simples passionnés de musique rock en général, en auront pour leur argent avec ce double album (également disponible en triple LP). Car oui, Iron Maiden sait régaler. Le son est impeccable, l'interprétation est du même calibre, la track list équilibrée, et j'ai bien du mal à trouver un défaut à ce disque. Et pourquoi chercher midi à deux minutes avant minuit quand le plaisir est au rendez-vous ? Nights of the dead - legacy of the beast, live in Mexico City s'écoute à fond les ballons, en hurlant aux "Scream for me Mexico" de Bruce Dickinson et en battant les records de air guitar quand il s'agit de singer les trois excellents guitaristes d'un des meilleurs groupes live encore en activité. Net, efficace et sans bavure.
Publié dans le Mag #45
Iron Maiden / Chronique LP > The book of souls: live chapter
"Quoi, encore un live d'Iron Maiden ?" Et oui, je t'entends tousser derrière ton écran. En même temps, tu n'as pas tort : le groupe britannique, fer de lance de la NWOBHM, légende du heavy métal et machine à riffs a, depuis quelques années, pris le pli de proposer un live résumant plus ou moins fidèlement la tournée qui a suivi la sortie du dernier album studio en date (en l'occurrence, The book of souls). Il faut s'y faire, c'est comme ça. En même temps, les gars ne font pas semblant quand il s'agit de tourner à bord d'Ed Force One dans 36 pays à travers 6 continents pour un total de 117 concerts afin d'honorer leur dernier disque. Alors autant garder un petit souvenir avec The book of souls: live chapter, n'est-ce-pas ?
Plus qu'un album live, il s'agit plutôt d'une compilation de morceaux joués en public (et probablement retouchés en studio) et enregistrés au quatre coins du monde. De Sydney à Dublin, de Buenos Aires à Montréal (on entend Bruce Dickinson introduire le morceau "Children of the damned" en français, maigre consolation pour le fan ne comprenant que la langue de Molière car aucun morceau de l'unique concert français de la tournée n'a été retenu), Iron Maiden régale avec quinze morceaux (dont six piochés dans leur dernière production studio) sur deux CDs ou trois LPs. L'auditeur en a pour son argent, la Vierge de Fer ne lésinant pas sur les morceaux longs et riches en riffs et mélodies.
Le die-hard fan regrettera l'absence de certains classiques du style "2 minutes to midnight" ou "Hallowed by thy name", mais les hits comme "Fear of the dark", "The trooper" ou "The number of the beast" sont bien de la partie. Comme le disque est un "quasi" best of, les versions qui ont été choisies sont interprétées à la perfection, même si les enchaînements en pâtissent. Mais qu'importe, car les duels de guitares sont exquis, la voix de Dickinson est reconnaissable entre mille (même si avec le temps, elle est peut-être plus perfectible) et le basse/batterie est toujours aussi mastoc. Qu'on adore ou qu'on déteste, on ne peut que reconnaître le gros niveau technique des six musiciens.
Quoi qu'on en dise, Iron Maiden est une institution, un des derniers représentants de la vieille garde heavy métal qui aura connu un succès monstre dans les 80's, un gros coup de mou dans les années 90 pour retrouver une aura incontestable depuis le début du nouveau millénaire. Bien évidemment, The book of souls: live chapter n'est pas LE skeud indispensable de la riche discographie du groupe, mais il a le mérite d'exister pour laisser une trace sonore d'une tournée à succès (les chiffres vertigineux relayées sur la page Wikipédia de la tournée en témoignent). En définitive, ce disque est indispensable pour le fan collectionneur, divertissant pour l'amateur du genre, et complètement inutile pour le réfractaire du style. Logique implacable. Scream for me W-Fenec reader !!!
Publié dans le Mag #31
Iron Maiden / Chronique DVD > Flight 666 the film
Qu'on se le dise, Flight 666 the film est bien plus qu'un énième dvd musical destiné à enrichir grassement le groupe consacré par la vidéo, ou à faire patienter lamentablement les fans entre deux albums studio. Non, je vous le dis, Flight 666 the film est bien plus que ça. Si vous chercher une comparaison, je dirais qu'il rentre dans la trempe de Some kind of monster de Metallica, le coté dramatique en moins. Car Flight 666 the film n'a qu'un but : faire découvrir au fan spectateur les coulisses d'une tournée d'Iron Maiden quelque peu hors du commun, et ainsi partager le quotidien du groupe anglais et de son crew. Jugez plutôt : 23 concerts sur 5 continents, le tout enchaîné en 45 jours et 70000 kilomètres parcourus. Le challenge est alléchant, et les moyens techniques mis en place pour parvenir à cette tournées sont assez incroyables, à commencer par la mise à disposition d'un Boeing 747 amménagé aux couleurs de Maiden et avec pour nom "Ed Force One", en référence à Eddy, le gimmick du groupe depuis ses débuts. Pour l'anecdote, le coucou bénéficiera du numéro de vol officiel "666". Ce film, sorti mondialement en salle en avril dernier et ayant déjà conquis deux millions de fans à travers la planète, fait la part belle à l'organisation de la tournée (d'après le manager Rod Smallwood, l'élaboration a pris trois piges !), aux voyages dans l'avion (piloté par sieur Bruce Dickinson !) et les trajets dans les vans escortés par la police, aux préparatifs de concerts, aux day off(vive le golf, le tennis et le football !), et surtout à la folie du public accueillant le groupe à chaque sortie d'aéroports ! Le tout agrémenté de quelques titres filmés tout au long de la tournée. Cette tranche de vie d'un tour gigantesque insiste sur le fait qu'Iron Maiden est internationalement reconnu et presque sublimé ! Et cette symbolisation de dieux du rock semble parfois émoustiller voir gêner le groupe qui apparaît comme uni, solidaire, communicatif et franchement heureux de participer à cette tournée tels des gamins partant en colonie de vacances. On parvient aisément à imaginer la difficulté du tour avec les décalages horaires en pagaille, les changements de températures (passer du Chili au Canada ne doit pas être chose aisée quand on enquille des shows de deux heures !). Le film reste toutefois quelque peu aseptisé (aucune référence au coût ni au chiffre d'affaire de la tournée, aucune engueulade visible, peu d'alcool,...) mais délivre pas mal d'images complètement incroyables, tels ces colombiens campant par centaines une semaine avant le show histoire d'avoir une bonne place, ces gars pleurant de bonheur après un show, ce prêtre brésilien délivrant dans sa paroisse des sermons sur la signification des textes de Maiden et ayant le corps recouvert de 162 (!) tatouages à l'effigie de la Vierge de Fer, l'accueil plus que déchaîné réservé au band au Chili et les tentatives d'annulation du concert par les parties politiques prônant le coté sataniste du groupe, j'en passe et des meilleurs. Flight 666 the film est un excellent documentaire sur la vie en tournée d'un groupe sincère et énormément populaire qui, à défaut de ne pas (plus ?) faire peur, n'a rien à envier des mastodontes du heavy métal dont il fera partie à jamais. Car les gars ont beau avoir cinquante piges, ils ont de beaux restes et après tout, Iron Maiden restera démoniaque, heavy et puissant. Tout ce qu'on aime ! Et ce n'est pas pour rien si ce film a été primé dans divers festivals. Evidemment, Iron Maiden ne fait jamais dans la demi-mesure et propose en deuxième galette un concert de dix sept morceaux filmés dans dix sept lieux différents. Grandiloquence garantie !
Chronique Livre : Iron Maiden, Anthologie du hard rock
Chronique Livre : Iron Maiden, L'épopée des Killers