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Biographie > InsideConflict

Inside Conflict se forme en 1998 dans les environs de Poitiers. Un premier maxi s'enchaîne rapidement, et ils sortent Unearthed from Wonderland chez Overcome Records en 2001, puis en 2002 un split Inside Conflict / Judoboy.
Avec Inside Conflict, Grind un jour, Grind toujours, violence, cris de douleurs et plaies ouvertes, l'exutoire que catalyse le groupe prend sa vraie dimension surtout en live, avec des tournée aux côtés de Napalm Death, Madball ou Nostromo, et des festivals comme le Fury Fest ou Dour.
Leur deuxième album Spherical mirage a été enregistré par Stéphane Buriez, et est sorti en février 2004. Peu de temps après l'enregistrement, Jérôme, le chanteur, quitte le groupe; il sera remplacé par Baloo pour le reste de la tournée. En avril 2005 c'est JB partant aux Etat-Unis qui précipite la décision du split...

Inside Conflict / Chronique LP > Spherical mirage

Inside Conflict : Spherical Mirage Ce Spherical mirage n'est réellement pas un mirage, mais du métal tout ce qu'il y a de plus compact, de brutal, les guitares s'enflamment, font feu de tout bois, ajoutent à l'édifice sonore des cacophonies électriques, des mélodies furibondes, le tout cousu à vif par un chant martial et définitif, "Starfucker" et "Divied Chaos" partent sur les chapeaux de roues, donnent des coups de semonces douloureux, voir des coups de boutoirs auriculaires.
Aux ambiances plombées et massives, Inside Conflict en enlève les répits éclectiques que l'on trouve sur Converge, et balaie les enflammades nombrillo-techniques de Dillinger Escape Plan, pour rester à l'essentiel et mitrailler à tout va un son brut et massif. "Cold rivers" déboule sans retenue, un torrent de montagne sauvage et fougueux, une batterie très prolixe, une guitare à l'éclat sonore délectable et aux mélodies malignes, l'ensemble restant dense et ne s'éparpillant pas. On notera la reprise de Pestilence, "Twited truth" avec Stéphane Buriez en guest.
"Aftermath" est un cataclisme sonore, une avalanche sonique qui s'effondre, se relève, une bataille de tout les instants, portant le groupe à son paroxysme avant un "Spherical mirage" acoustique et mémorable. Pour se consoler du split du groupe : replay.

Inside Conflict / Chronique Split > Inside Conflict / Judoboy

Dans la famille hardcore, je voudrais les cousins ! Bah oui, le hardcore est une grande famille, enfin, ils font tout comme. Et comme c'est une grande famille, et bien, autant se filer des coups de main, n'est-ce pas ?
Inside Conflict / Judoboy split Fermez les volets. Prenez votre casque, enfournez le split d'Inside Conflict et de Judoboy, et prenez en plein la gueule pendant 7 titres, car là, malheureux, ça va faire très mal. Concrètement, en recevant un colis d'Overcome Records, je savais que je n'aurais pas affaire des enfants de coeur. Chose est prouvée à l'écoute de ce split remuant les trippes. Pour ouvrir le bal, les 5 compagnons d'Inside Conflict, tout droit venu de Poitiers. Amoureux depuis leur plus tendre enfance du grind, voilà le quintet qui nous livrent 5 titres assez court ne dépassant que rarement les deux minutes (excepté "Dawn"). D'une technicité déconcertante et bénéficiant d'une production très agressive et d'un très bon niveau, les poitevins sont d'une maturité irréprochable. D'accord, ça fait beaucoup de bruit, mais en même temps, la musique ne sombre pas dans un cliché ridicule. Ca joue et on peut même dénicher dans la zik ultra brutale du groupe des riffs très percutants. C'est pas très gai, les hurlements de Jérome font froid dans le dos. Le morceau le plus abordable du groupe (et encore, faut le dire vite !) reste la reprise des géniaux Suicidal Tendencies parfaitement exécuté d'une manière rock 'n' roll par Inside Conflict. En 5 morceaux, Inside Conflict démontre, de par sa réputation de destructeur de scène et de part ses nouvelles compos, qu'il est une référence en matière de hardcore made in france.

Et comme un split, c'est la présence de deux ou plusieurs groupes sur un même Cd, place à Judoboy. Depuis 3 ans, le groupe d'Amiens distille un hardcore lui aussi sans concession et savamment orchestré. Deux morceaux sur ce split, "Sublime" et "Si précieuse", le tout hurlé en français dans le texte. Dans un registre plus émocore, le quintet la joue un peu plus rock'n'roll avec des ambiances plus posées et parfois même très malsaines. Le tout n'est pas dénué de mélodies, comme dans "Sublime". La musique de Judoboy est énergique et violente, sans oublier une certaine technicité, comme le prouve le très hardcore'n'roll "Si précieuse", morceau très dense et excitant ! Judoboy, avec deux titres bénéficiant d'une production très pro, a marqué des points et on attend avec impatience le disque complet du groupe. Ouf, moi qui ne pensait pas m'en remettre, j'y retourne pour une platrée de gros son !