Inmate - Free at last Heureusement qu'on ne se fie pas aux pochettes pour écouter les disques car Inmate n'aurait eu aucune chance... Sauf de remporter le trophée du pire artwork de l'année (et encore "art" est de trop tant les fautes de goût sont criantes). Passer à côté de ces slovènes aurait été dommageable car cet album mixe différents éléments métalliques avec pas mal de réussite. Un solo heavy par ici, un riff gras et lourd par-là, un chant clair et mélodieux céans, une voix gutturale là-bas, le groupe varie les plaisirs et envoie la sauce tout au long de la douzaine de titres qu'il nous sert. Et comme les diverses influences sont bien amalgamées, l'ensemble s'écoute avec facilité (parfois un peu trop jugeront certains) et file la banane.

Pas de révolution à l'horizon mais une autre preuve (avec LastDayHere dont le chanteur fait une apparition sur un morceau) de la vitalité de la scène adriatique signée GravitOn (le jeune label sans frontière de, entre-autres, Channel Zero).